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FLORENCE
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Topics d'Aileen sur WDTL.
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06/05/2007
Sujet: Topics d'Aileen sur WDTL.
Jeu 6 Fév - 18:00
CHAPTER XIII - INFLUENCE NEFASTE.
« C'ETAIT DUR A ENTENDRE, C'ETAIT DUR A ADMETTRE... »
F
aire semblant : c'est un jeu que tout le monde affectionne. Il y a, bien entendu, différentes façons d'y jouer... Parfois, on se raconte que le travail n'aura aucune incidence sur notre famille... Ou bien, on s'imagine que, certaines relations, sont plus importantes qu'elles ne le sont, en réalité... Il arrive, aussi, qu'on joue la comédie, comme pour se convaincre que nos secrets ne sont pas si terribles que ça. Oui, le jeu du « faire semblant » est d'une simplicité infantile. On commence par se mentir à soi-même, et si les autres croient à nos mensonges, on a gagné. Le jeu du faire semblant... Je crois que, je commençais à être experte en la matière. Je trouvais, que, c'était mieux, de me convaincre, de me mentir à moi-même. De me mettre un voile carmin, sur les yeux, plutôt que, de causer une certaine peine. Un désarroi, sans nom et sans pareil, envers mon entourage. Envers autrui. Parce que, s'il y a bien une chose, pour laquelle, je ne supportais guère cela, c'était bien la méchanceté gratuite. Vexer mes proches. J'avais une certaine tendance à vouloir tout enfouir, au fond de moi. A vouloir cacher, enterrer, mes pensées les plus intimes. Mes secrets, les plus fous. Aussi sombres et inassouvis, soit-il. Je préférais souffrir, me réduire, à jamais, au silence, plutôt que de voir de petites gouttes d'eau, pour le moins, salées, perlées sur les joues nacrées. Mourir sur leurs cous... C'est ce que je m'étais autorisée à faire, durant toutes ces longues et dernières années, de ma triste existence. Ne rien montrer. Ne rien laisser transparaître. Je gardais tout, au fond de mon être. De ma frêle silhouette, de peur de commettre l'irréparable. De trahir la confiance des autres. Parce que, nous savons tous, que, la confiance est quelque chose de fragile. Quand on a accordé sa confiance à quelqu'un, on éprouve un sentiment de grande liberté. Mais, quand on trahit la confiance, elle peut être définitivement perdue... Seulement voilà, on ne sait jamais à qui on peut faire confiance... Nos proches peuvent nous trahir... Et, de parfaits inconnus peuvent nous venir en aide. Résultat : Beaucoup de personnes, décide de ne faire confiance qu'à eux-mêmes. C'est sûrement la façon la plus simple, de ne pas se brûler les doigts... Aileen. Cette jeune femme, de nature si douce. Si gentille et compréhensive. Si rayonnante, touchante. Ses gestes, pour le moins, délicat et rassurant, qui vous mettait, à votre aise. Cette bulle protectrice, qui vous entoure. Vous coupes de cette joute lasse. Ses iris aux couleurs chatoyantes, pétillants de malice et d'amusement. Son regard enfantin. Innocent. Semblable à celle d'une poupée de porcelaine. A la couleur de l'ivoire. Aussi doux, que de la soie. Son doux petit rictus, qui peigne ses lèvres légèrement rosées. Son rire cristallin, qui faisait fondre n'importe quel homme, sur-le-champ. Sa tenue vestimentaire, qui mettait, parfaitement, ses formes. Ses courbes, en valeur. De petite nature. De petite fleur bleue, qui ne laissait quiconque indifférent. Son chant mélodieux, qui attirait, sans crier gare. Telle une sirène, appelant son marin, pour l'emmener dans les profondeurs des eaux troubles. Dans l'abysse éternelle. Ses longs cheveux, qui tombait, joliment, en cascade, le long de son dos. Et, dont, nous sommes éblouis, aveugler, par ses quelques fines mèches, caramélisées, qui était bercer, par la blancheur irréelle, d'un soleil ardent. Qui n'a de cesse, de réchauffer, nos enveloppes charnelles. Toujours coiffer avec le plus grand soin, minutieusement... Sa façon de se comporter, de vous mettre en confiance. Le fait de répondre toujours à l'appel, vous venir en aide. Toujours présente... Elle était parfaite. Absolument parfaite. Même si c'était dur à entendre, même si c'était dur à admettre. Bien des hommes se retourner, sur son passage. Les autres filles, l'envier. La jalouser. Voulait être à sa place, sans nul doute. Mais, je n'en avais jamais fait partie, jusqu'à preuve du contraire. Pourtant... Une peur, sans nom. Une ombre, s'engendra à l'est. Elle était mon ombre. Celle, qui s'était glissée, sans crier gare, dans ce magnifique tableau... Quand bien même, certain colporter des rumeurs, à notre sujet. Quand bien même, on disait, de nous deux, qu'on ne s'appréciait, guère, autant... Ce n'était point, tout à fait, vrai. Certes, je ne la portais pas spécialement dans mon coeur. Je le conçois. Mais, je n'avais jamais prétendu la haïr, non plus. Pas au point de faire une danse macabre, autour d'un feu. Dans une ambiance sombre et endiablée. M'amuser à la maudire, lui jeter un sort, telle une vieille sorcière, sur son manche à balai. Je n'étais, point, de ce genre, à me délecter de ses malheurs, l'attendre au tournant, comme un vautour. Créer une poupée vaudou, à son effigie, pour lui envoyer de mauvaises ondes. La piquer, à l'aide d'une aiguille argentée. Non, je n'avais rien fait de tel, je vous l'assure. A dire vrai, je ne connaissais pas plus cette dernière, que je ne prétendais, le croire, le prétendre. Pas au point de me lier d'une quelconque amitié, avec elle. Lui montrer, sans ambages. Sans le moindre détour, mes sentiments. Lui confier ce que j'avais sur le coeur. Lui prouver, quelques affections, venant de mon être, pour le moins, banal. Voir insignifiant... Si je faisais des efforts, à son égard, c'était uniquement, parce que mon petit prince tenais à elle. L'aimer beaucoup plus que l'anormal. Plus que de raison. Ce qui, dans le fond, m'angoisser. M'effrayer, totalement et irrévocablement. J'avais peur de perdre ma place, de le voir s'éloigner de moi, pour aller dans ses bras. L'embrasser passionnément. Langoureusement. Jusqu'à-ce qu'ils n'aient plus le moindre petit souffle de vie. Oui, j'étais malade, en les voyant. Verte de jalousie, certainement. D'où le fait, que je me cherchais toujours une excuse. Que, je créais diversion, chaque fois, que l'occasion me le permettait. Que je me montrais distante. Aussi cassante, qu'une lame effilée. Aussi froide, qu'un pâle matin de printemps, qui frissonne, encore, sous un hiver de glace. Nous avions ce vécu, ensemble. Nous avons toujours été deux, jusqu'à présent. Notre histoire n'avait eu de cesse de grandir, d'évoluer. De briller, telle une pluie d'étoiles. Scintillant, éternellement, dans le firmament. Mais, il fallait se l'avouer... Mon meilleur ami d'enfance. Mon frère, mon confident, semblait heureux, à ses côtés. Aileen réussissait à le combler - combler ce vide, qui le transperçait. Perforer son âme, à longueur de temps. Leurs vies, étaient, étroitement, liées. Leurs mains étaient prisonnières. Entrelacer, à travers ce sablier, qui marque notre épopée. Notre époque, à l'apogée de son âge d'or. Je n'avais guère envie de le laisser. Il était mon petit prince et le sera toujours. Quoi qu'il advienne, quoi qu'il se passe. Mais, j'avais, parfaitement, conscience, que je le retenais. Que je me montrais cruelle et égoïste, à bien des égards. Lui aussi... Eux aussi, méritait de vivre heureux. De vivre leur bonheur. Je lui devais, au moins, bien cela... Je devais arrêter de le garder, dans le creux de mes mains, et l'étouffer, comme un petit oisillon, tombant de son nid, bien douillet. Il fallait que j'accepte, cette dure réalité. Cette fatalité, qui se dressait, autour de moi. M'enveloppant dans son manteau de fumée. La laissant se drainer, se propager. Fissurer mon âme, dans une fine poudre de diamant. Garder mes sentiments, sous serment. Le surveiller de près, tout en restant interdite. Jouer l'indifférente. Me lever de mon lit, regarder ma tête endormie, réaliser, que, je ne suis plus dans mon rêve, dont, que tout n'est plus parfait. Me laver, faire disparaître la fatigue, le stress et la tristesse, si possible. M'habiller, mettre de beaux vêtements, avoir l'air d'aller parfaitement bien. Essayer de plaire à quelqu'un, sourire en voyant au loin mes amis. Me dire que la vie n'est pas si moche, que j'ai connu pire. Faire une liste dans ma tête de tout ce que j'ai vécu avec eux, et tenir toute la journée avec ses souvenirs. Oublier les autres, oublier les noirs et les morbides. Ne penser qu'aux bons. Voir son sourire, au loin, se dessiner, sur ses lèvres si fines et pulpeuses. Elle est heureuse. Ils sont heureux. Il est heureux - peut-être sans moi, mais il est heureux. Imaginer que ça me suffit. Rentrer, ensuite. Me jeter sous la couette, ne plus bouger, revoir son sourire, le revoir sans moi. Penser au ballon noir, qui me rattache à mes sombres et tristes pensées. Éteindre la lumière. Et, recommencer le lendemain...
Pembrokeshire Coast Path était, sans nul doute, l'un des plus beaux endroits, du pays de Galle. Bien souvent, quand le temps me le permettait, quand je me sentais motivée. D'humeur à sortir prendre l'air. Me vider l'esprit. Le laisser vagabonder. Je me décidais, toujours, à faire un petit détour, dans ce parc. Cette marche de randonnée. Flânant, actuellement, entre les allées boisées, je me sentais heureuse. En sécurité, ici bas. Certainement, parce que, ce petit havre de paix, me rappeler l'Australie. Cette contrée verdoyante, où j'avais vu le jour. Où, j'avais couru, derrière les écureuils, en riant aux éclats. Où je m'étais assisté, sur cette balançoire, pour m'envoler vers les cieux. Toucher les doux cotons de nuages, pour le moins, duveteux. Laissant mes petits cheveux, aussi blonds que les blés, virevolter, derrière mon tracé. Bougeant rapidement les jambes, pour aller toujours plus haut. Tomber lourdement sur le sol. Dans un bruit sourd et léger, et le voir arriver... Ce temps me paraissait, tellement, lointain, désormais... Je me rendais compte, à quel point, cela me manquer. Que j'étais en train de me construire de merveilleux souvenirs. Et, bien, que je ne regrettais le fait de vivre à Tenby, je ne pouvais m'empêcher d'y songer... Et, alors, que je marchais, sans but précis. Suspendant mon regard, dans le vide, un événement, me ramena, bien rapidement, à la réalité... Mes orbes, au tintement bleutée, s'écarquillèrent. Se changeant presque en secoupes, alors, que je m'arrêtais, brusquement, cependant qu'Aileen entrer dans mon champ de vision. Ramassant, délicatement, une montre, qu'elle se contentait de placer, dans la poche de son manteau, dont, elle referma, avec soin. Comme de peur de la détruire, en mille et un éclat. Je sentais, dont, mon gorge se nouait. Une boule se former, dans le creux de mon ventre, à mesure que je vis, son regard, sur braquer sur moi, avec une certaine stupéfaction. Comme si elle venait de croiser un revenant. Ce qui m'embarrassée, quelque peu... Et, alors, que j'hésitais à passer mon chemin, afin de ne point l'interrompre. Troubler ses recherches, sa sérénité. Je la vis se redresser, doucement. Me gratifiant d'un doux petit rictus.
«
Salut.
»
M'avoua-t'elle, timidement, cependant, que je m'étais imaginée, en train de me faire rembarrer, certainement. Ce qui me surpris, d'autant plus. Non pas, que la jolie brunette m'adresser la parole, avec agressivité, généralement. Mais, nos échanges de convenances, se faisait toujours en présence d'Eric. Et, dans un temps limité. Suite après quoi, je les laissais, toujours, en tête-à-tête. Ne voulant guère me montrer sous un mauvais jour, quand nous étions, face à face... Sur l'instant, je faillis, presque, de me retourner, pour voir si cette dernière ne saluer quelqu'un d'autre, derrière moi. Derrière mon tracé. Ce qui était des plus ridicules et illogiques, j'en conviens... Sinon, on aurait déjà répondu, à ma place...
«
Oh, bonjour.
»
Lui retournais-je, d'une petite voix suave. Bien, qu'on y décelait une certaine pointe de malaise, dans le fond. Hochant la tête, délicatement, pour joindre mon geste à mes quelques paroles. Je lui adressais un petit sourire, pour le moins, idiot. Passant une main, dans mes longs cheveux blonds, en signe d'embarrassement, alors, que la jeune demoiselle, qui se dressait devant moi, devait me trouver, totalement et irrévocablement, ridicule. S'amusant, peut-être, intérieurement, de la situation.
«
Le lapin blanc aurait perdu sa montre, Alice ?
»
Lui demandais-je, avec une certaine pointe d'humour. Certainement, pour faire redescendre la pression. Espérer, de détendre l'atmosphère. Car, dans le fond, je n'étais venu pour déclarer une guerre sans merci. En l'honneur de mon... Notre petit prince. La preuve, je ne l'aurais pas affubler de ce prénom, venant d'un conte pour enfant, dans le cas contraire. Comme je l'avais toujours dit et penser, je ne portais, point, spécialement Aileen, dans mon coeur, mais, je ferais tout, pour lui paraître agréable. Pour faire des efforts, aussi fou et incommensurables soient-ils. J'espérais, simplement, qu'elle n'allait se jeter sur moi, et me faire la peau, parce que, j'ai, toujours été, un tant soit peu, trop proche de l'homme, dont elle était folle amoureuse. Bien, que je savais parfaitement, qu'elle n'était du genre à se laisser emporter, aveuglée, d'un certain excès de colère. De jalousie latente. Nous avions ce point en commun, d'ailleurs, pour cette divergence. Mais, on n'est jamais à l'abri, n'est-ce pas ? Comme on le dit si bien... Les apparences, peuvent être trompeuses, quelques fois...
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