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 Topic d'Ezra & Snow - HOW TO ROMANCE.

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Topic d'Ezra & Snow - HOW TO ROMANCE. Empty
MessageSujet: Topic d'Ezra & Snow - HOW TO ROMANCE.   Topic d'Ezra & Snow - HOW TO ROMANCE. EmptyMer 4 Mai - 22:35



CHAPTER I - LE FIL ROUGE.

« Nous sommes tous, à la recherche de cette personne, qui nous apportera ce qui manque, dans notre vie. Et, si on ne parvient pas à la trouver, on n'a plus qu'à prier, pour que ce soit elle, qui nous trouve... »


Un fil rouge. Un malheureux fil, où tu avais la vague impression, de marcher, étroitement, dessus. Tel un funambule, tu manquais de trébucher. De basculer, à tout moment. A tout instant. Tombant dans le vide, c'était, à chaque pas, que tu faisais. Que tu osais mettre un pied, devant l'autre, à tes moindres risques et périls... Un fil, aussi léger qu'une brise, semblait te lier. Tu semblais reliée, à ce petit bout de rien, sans toutefois, avoir de quoi te protéger. Te rattraper, te raccrocher... L'insoutenable tension, t'entourait. La désagréable sensation, que tu pouvais te faire renverser, sur le bas côté. Tu craignais de précéder à ta chute déferlante. Sous un regard attristé, paniqué. Impuissante. Tu redoutais l'idée même, que cette coquille vide, dénuées de sens, d'expressions. Dépourvu du moindre état d'âme. Du moindre sentiments, enveloppe ta frêle silhouette, sans condition. Dans l'éternelle damnation, soumission. Dans la parcelle de perdition, tu ne te sentais, dans ta zone de confort, de stabilité. Pauvre âme infortunée, que tu étais. Tu cherchais, désespérément, à moyen de réchapper à cela. De lutter, contre ce grand désarroi. Prisonnière de ton passé incertain, qui avait plongé ta famille. Ton être, tout entier, dans l'intense déclin. Flammes vacillantes, se couchant. Se mélangeant, dans la paresse, d'un crépuscule. Tes épaules s'alourdissent, d'un poids, que tu voulais tant délesté, mais que rien n'y faisais, sans ton insu. Ta conscience te dictait, te menacer de suivre la voie de la raison, qui, elle, te mettait un poing d'honneur. Te fuyait, sans contrition. Mais, où était passée ta jeunesse insouciante. Ton bonheur éclatant ? Dans un monde, où tu errais, telle une âme en peine. Dont, tu voulais te délivrer, purger, et oublier tes souffrances. Existence sombre et amère, qui volait, ta plussoyance. Emprisonnée, sans détour, tu étais comme une petite princesse, dans une haute tour. Paroisses de verres, où ton esprit torturé, esseulé, ne pouvaient se fissurer. Poudre de diamants, se cachant dans le firmament, tu avais, parfaitement, conscience, que le sépulcre, t'emporterait, sans hésiter. Ton ballon noir, te ramener à la douloureuse vérité. A tes sombres pensées. Douce être humaine, que la volonté du destin amène. Monde de misère. Monde de chimère, cette joute lasse semblait te couper. Transperçant, de sa lame effilée et tranchante, ta carrure chancelante. Tu avais beau cogner, crier, à pleins poumons, personnes ne semblaient te voir, ni entendre. Tu étais seule. Usée, fatiguée, par tes lamentations. Par le temps. Dépassée, par tous les événements... Qui sait, ce que tu venais de dire aux ténèbres. Dans les moments les plus amers, de la nuit, où tout autre, que ta vie, semble se rétrécir. Les murs de ton boudoir, se refermant sur toi. Un clapier, pour entraver un être sauvage. Tu semblais si belle, mais pourtant si fragile. Les aléas de la vie, ne t'avais pas toujours sourit. Tu étais aussi froide que la mort. Tel un pâle matin de printemps, qui frissonne, encore, sous un hiver de glace. Un hiver tenace. Tu étais derrière les barreaux dorées d'une cage, dont l'usure et l'âge, acceptaient, que toutes formes de courage, aient disparut, irrévocablement. Totalement bloquée, dans la stratosphère, les secondes mêmes, s'arrêtèrent. Tes sentiments, tes espoirs, demeuraient inchangés. Mais, ne pouvaient, tous, se réalisaient. Tu devais, malencontreusement, goûter à l'amertume, de la mortalité. Que ce soit par les dégâts du temps ou par l'épée, d'irréelles apogées. Rien ne pourrait soulager la douleur de ton trépas, qui s'écroulerait, sous tes pas. Tu finirais par rendre un dernier souffle de vie. Lueur de désespoir, indigne image, de la splendeur des rois, dans une gloire, non ternie, avant la destruction du monde, de l'oubli. En attendant, tu errais, toujours. Sans fin, dans les ténèbres, et le doute, comme la nuit hivernal, qui tombe, sans bruit. Ici, tu demeurais otage, sous l'effet de l'outrage. Livrée à tes tourments, sous les arbres, qui dépérissent, jusqu'à-ce que, l'existence ait changé et que les longues années, se soient écoulées, totalement. Les spectres, les fantômes de ton passé, venaient te hanter. T'envelopper, de leurs ombres. Revêtant leurs manteaux de fumées. Tu longeais, inlassablement, la tige. Marcher, indécise, sur ce fil. Voile carmin, où se dessinent tes iris caramélisées. Couvrant les fins traits de ton visage, alarmé. Angoissé. Tu manquais de t'étouffer, de te noyer. Il te fallait trouver moyen de t'échapper. De t'évader.

L'idée de te rendre à Castle Hill Reserve, t'avais parut séduisante. Forêt danse, où se mêlent le chant des oiseaux, te paraissait plus qu'idéale, alléchante. Quand bien même, cela était un jour de repos, pour toi. Que, tu risquais de croisais, quelques passants, par là, ne te préoccupait guère, plus que cela. Peut-être, avais-tu un besoin vitale, de te retrouver en symbiose, avec la nature. Vaste contrée verdoyante, où frôle tes sombres pensées actuelles, immatures. Au diable les idées impures, tu plaidais ta cause rougeoyante. Tu voulais, désirait, prestement. Ardemment, quittait ton palais d'ivoire, qui ne faisait que troubler ta mémoire - tu voulais, absolument, quérir confort et bien être, et cette forêt, te semblait parfaite. Tu avais pris ton carnet de croquis. Ta grise mine, et tu t'étais hâté, hardiment. Te jetant dans la mêler, dans cette quête. Et, alors que tu avais trouvée, le petit coin tranquille, douillet. Que tu t'affairais, à rester en retrait, pour te concentrer, sur les quelques esquisses, que tu allais divulguer, sur le blanc papier, l'ombre de quelqu'un, se trouvant un peu loin, attirait ton attention. Piquer ta curiosité, cependant qu'elle avait le dos tourner. Tu te décidais, dont, à percer le mystère. A rejoindre cette personne, assise confortablement, en tailleur. Semblant s'occuper, de son côté. Sans nul doute, la tête ailleurs. Plus tu approchais. Arrivée à sa hauteur, plus un sourire idiot, tiraient les coins de ta bouche. Tu reconnaissais, bel et bien, ce damoiseau chanteur : Ezra. Un ami, que tu avais rencontré, de cela, un moment, et avec qui, tu avais partagé, moultes énergies. Maintes sentiments. Un jeune homme, à la carrure magnifique dessinée, sculptée. Un sourire charmeur, qui te faisait grâce, de joviales humeurs. Un rire cristallin, qui ferait fondre quiconque, sur-le-champ. Et, dont, on ne pourrait se lasser, d'écouter, à longueur de temps. Des iris, aux couleurs chatoyantes, d'un bleu intense - couleur de l'eau, après une tempête, qui t'envoûtait. Te troubler, sous ta mince silhouette. D'une contenance angélique, il arrivait à te calmer. A te rendre plus sereine, dans ce continent, rustre et désert. Dans un monde, que tu voulais oublier et purger de ta peine. Monde, que tu méconnaissais. Monde de chimère, dont, tu avais du mal, à avaler la pilule amère. Dont, tu maudissais, à bien des regards étrangers. Ezra faisait parti de ton groupe d'amis, dont tu te sentais, particulièrement, proche. Un des seuls, qui avait réussi, à te mettre à ton aise, et dont, tu arrivais à chasser les ennuis, d'un simple revers de main. Mais, qui, par mégarde, revenaient, aussitôt que tu le quittais. Du jour, au lendemain. Avec lui, c'était différent, cependant. Vous aviez, quelques similitudes, tel que le dessin. Passion en commun, vous aviez débuté. Converser, dès l'instant, sans toutefois, jouer les malins. Quelque part, vous vous compreniez. Vous étiez, parfois, sur la même longueur d'onde. Et, quand ce n'était guère le cas, que le beau brun, se sentait agité. Dépasser, quelques fois, par les événements, tu tentais, absolument, de le comprendre. De l'aider, à ce délester d'un poids, que vous aviez tous à porter, chacun de votre côté... Et, alors, que tu voyais, l'esprit du bel apollon, vagabonder. Rêvasser, ton instinct fut, aussitôt, conduit, à poser, délicatement, une main, sur son épaule large. Espérant, qu'il ne prendrait peur. Te fuyant, dans la seconde suivante. « Qui me dit que, je t'aurais trouvé, ici, aujourd'hui ? » Le saluais-tu, finalement, d'une voix stupéfaite, bien qu'agréablement, charmante. Tu retirais, dont, doucement, ton emprise. Faisant quelques enjambées. D'une démarche gracieusement dansante, tu te postais, enfin, en face du jeune homme, à mesure, que ton sourire radieux, s'agrandit. S'élargissait, l'air sincère. Heureuse, de l'avoir trouvé, à l'orée de cette étendue d'herbes, qui régnaient, en maître, sous vos pieds. « Je suis navrée... J'espère, ne pas t'avoir fait peur, au moins ? » Lui demandais-tu, quelque peu, embarrassée, à l'idée, que tu avais, peut-être, troubler, sa sérénité. Sa plénitude. Car, tel n'avait été ton intention. Bien au contraire... Tu avais, avant tout, chercher, à lui faire une agréable surprise. Mais, fortune à qui sourit, comme on dit... Amitié triomphante, sans raison, ni rime, dure éternellement, par delà, le crime.
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