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 Contexte Oasis-Powers

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MessageSujet: Contexte Oasis-Powers   Contexte Oasis-Powers EmptyVen 20 Juil - 17:12

    L'histoire, c'est qu'un peu partout dans le monde, à chaque marché qui se présente, il y a toujours un stand de boissons Oasis qui est présent, pour pouvoir faire goûter, partager et le vendre leurs différents parfums. Sauf qu'un jour, une des entreprises aurait commit une erreur en voulant créer un nouveau produit, donnant ainsi des pouvoirs. Mais, afin de ne pas éveiller des soupçons ou faire la une des journeaux, et autres scandales, ils ont décider de faire comme si rien était, et continue la vente. Du coups, des gens ordinaires se retrouves dotés de dons et chamboule leurs vies.
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MessageSujet: Re: Contexte Oasis-Powers   Contexte Oasis-Powers EmptyMer 25 Juil - 15:48

    Les boissons Oasis. Qui n'en a jamais entendu parler ? Qui n'a jamais laisser échapper un petit rictus en voyant les pubs ? Qui ne s'est jamais amuser à reprendre les répliques ? Pour celles et ceux qui ne les connaissent pas, les gens de votre entourage diront que c'est fortement honteux ou tout bonnement impossible et inconcevable de n'en avoir jamais eu vent au moins une fois dans votre vie. Vous voulez être surpris ? Submerger de joie ? Goûtez à ces belles nouveautés ? A ces doux parfums fruités ? Oubliez tout vos soucis du moment ? Profitez de l'été et des vacances ? Et bien, qu'attendez-vous pour vous rendre à [nom de la ville] ? Là où les clients s'arrachent ces bonnes boissons fraiches, et remporte même des figurines et des cartons de leurs personnages favoris. Ils y en a pour tout les goûts, à tout les âges. Et croyez-moi, vous ne risquez pas de rentrer les mains vides, chers amis !
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MessageSujet: Re: Contexte Oasis-Powers   Contexte Oasis-Powers EmptyDim 24 Fév - 18:32

Spoiler:


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MessageSujet: Re: Contexte Oasis-Powers   Contexte Oasis-Powers EmptyMer 26 Juin - 1:26

JESSIZONA - WHAT DOESN'T KILL YOU MAKE YOU STRONGER.
« IL AVAIT TOUT FAIT, POUR LA RETENIR, MAIS PARFOIS, TOUT N'EST PAS SUFFISANT... »



    Des étrangers. Nous étions devenus de simple personne, qui était empreint à l'indifférence. Qui faisait comme si nous nous étions jamais connu. Celles qui n'avaient guère la moindre envie de faire plus ample connaissances. Pas un mot, pas un sourire. Rien... C'était le néant absolu... Le bonheur ? Il s'était évanouit. Il avait disparu, à jamais, à travers les brumes azurées de l'horizon. Il avait implosé, laissant s'échapper ses rayons, à l'amer odeur de soufre. Une odeur âcre, putride. Il avait été attiré, sans crier gare, dans une spirale grisonnante... Depuis ce soir-là, les ténèbres m'entourait, m'enveloppait, de son manteau de fumée. Tout partait à la dérive, telle l'épave d'un bateau. Depuis ce soir-là, mon monde s'était écrouler. Il avait perdu de sa splendeur. De sa saveur, de son éclat. J'étais dans un trou, noir et béant. Prisonnière de ses paroisses de verres, qui m'étouffer. De ses ombres irréelles. De ses spectres, qui venaient rôder, me hanter, à chaque minute, chaque seconde qui s'écouler, à travers ce sablier, qui marque notre temps. Il me manquait, affreusement. Terriblement. Ce n'est point seulement, par vague. C'est constant. Tout le temps. Si ce n'est que son absence emplit mon horizon... Je m'en voulais, à un point que personne ne pouvait soupçonner, imaginer. Pas même lui. J'avais la vague impression, qu'une partie de moi-même, avait été sauvagement arrachée - arrachée de mes propres entrailles... Je savais parfaitement que tout était de ma faute, et uniquement, de la mienne. Jamais je n'aurais dû fuir, comme je l'ai fait, ces derniers temps. Probablement, que je n'aurais jamais dû lui confier ce que j'avais sur le coeur. Lui parler sans ambages, de mes sentiments. Sans nul doute, que je n'aurais jamais dû me jeter dans ses bras, l'embrasser tendrement. Pourtant... Pourtant, je m'étais sentie attirée, tel un aimant... Mes intentions n'avaient jamais étaient enclin à lui infliger un quelconque mal, un désarroi. J'avais juste été effrayée à l'idée même de le perdre. Je ne pouvais le tolérer, le supporter. Ou même, le concevoir. C'était juste impossible, intolérable... Jessie, ce petit bout d'homme si extraordinaire. Si charmant, attachant. Cet être, qui m'avait tant fait rire, sourire, par le passé. Qui m'avait inspirée confiance et bienveillance. Qui m'avait insuffler, tant de réconfort, de sécurité. De bien être. Ce jeune homme, qui était devenu, dès lors, mon meilleur ami, mon frère, mon confident. Celui que j'avais connu, à l'orée de cette contrée verdoyante. A la lisière de cette pâle clairière, alors, que nous n'étions encore que de jeunes enfants naïfs et innocents. Celui que je n'avais jamais quitté, depuis. Notre histoire s'était construite, de merveilleux souvenirs, d'images. Une amitié que nous avions vu grandir, briller, telle une pluie d'étoiles. J'avais tout gâcher, bêtement, j'en avais parfaitement conscience. Mais... Aurais-je pu faire autrement ? N'aurais-je point vécu, davantage, dans le regret, en nous laissant aller, par ce flot d'émotions, de sentiments ? Dans une douce torpeur. Une bulle aux couleurs chatoyantes, qui nous avait coupé de cette joute lasse du monde, en cet instant, qui nous avait paru magique, malgré tout ? Pouvons-nous réellement vivre ainsi ? Dans le fol espoir, que le bel apollon devient mon amant ? Pouvions-nous, réellement, s'éclipser, le temps de quelques heures timidement volées, pour nous retrouver, ne former plus qu'une seule et unique personne ? De mentir, au détriment de cette relation, pour le moins, dangereuse, alors que je portais le signe, le symbole même, de mon engagement ? Non... C'était contraire à l'éthique. A tout ce que je croyais. Je ne m'en voudrais que bien trop, pour cela... Je ne pouvais leur infliger pareil mal. Pas comme ça, pas maintenant... Naturellement, si je pouvais le choisir. Tout arrêter, annuler ce mariage, qui approchait à grands pas. Si je pouvais quitter mon fiancé et rejoindre Jessie, je le ferai, sans la moindre petite hésitation, mais... Dans le fond, je savais que je n'en aurais guère la force, le courage nécessaire. Aussi fou, absurde que cela ne puisse paraître, j'aimais Avery. Je l'aimais, autant que j'aimais mon ex meilleur ami. Je ne voulais que leur bonheur - bonheur que je ne pouvais faire partager aux deux hommes de ma vie. C'était horrible, c'était cruel, je le savais. Mais, le choix était fait. Le choix était, désormais, arrêter. Quand bien même, je voulais qu'il en soit autrement, je ne pouvais jouer, cependant, sur les deux tableaux. Je ne le pouvais pas... Bien sûr, je n'avais guère envie de perdre Jessie. Sans lui, je me sentais incomplète. Je perdais tous mes moyens, mes repères, mais, je ne voulais lui infliger encore plus de mal, que nécessaire. Pas comme ça... Alors, oui, il pourrait m'en vouloir, s'emporter contre moi. Je le méritais, sans nul doute - je me détestais tout autant, mais je préférée largement cela, plutôt que de mon montrer infidèle. Une personne sans coeur et totalement égoïste, qui plus est. Jessie méritait mieux. Beaucoup mieux, que moi. Il méritait vraiment de trouver sa perle rare, d'être heureux, aimé comme jamais - chose que je ne pouvais lui accorder. Du moins, pas d'une manière satisfaisante. Ce n'était qu'une ombre, une simple pensée, qu'il croyait aimé... C'était pathétique. Je n'avais guère envie de tout cela. De le laisser tranquille, partir, mais je devais faire avec. Lutter contre mes sentiments, avant de commettre une erreur. Avant même de me jeter dans ses bras. Il fallait que je le fasse. Que j'apprenne à vivre avec. Je lui devais, au moins, cela. C'était bel et bien la seule chose, que je pouvais faire, pour lui. Même si l'idée même, d'être séparée du beau brun, ne faisait que m'enterrer. Me tuer un peu plus encore, à mesure que l'instant en était tout proche. Que ce sacrifice devait être fait. Emportée dans une folle frénésie, aux couleurs pourpres, cramoisie. Jusqu'à-ce que notre histoire ne devient qu'un futile amas de poussière. Et, que l'essentiel nous échappera toujours. Pour toujours et à jamais. Brûler, consumés dans les méandres de l'oubli. J'aimais vraiment Jessie, oui. Je persistais à croire, en dépit de tous ces événements, qu'il était, malgré tout, mon âme soeur. Je voulais le devenir, également. Etre à la hauteur de ses espérances. Je voulais, vraiment, devenir celle qu'il désirait, depuis tout ce temps. Mais, j'avais toujours choisi, mon cher et tendre bien aimé. Il a toujours été l'amour de ma vie. Et... Je ne pouvais en faire autrement. Je ne pouvais rompre cette promesse. Briser tout principe, que j'avais fait, solennellement. Pour le meilleur et le pire. Dans la joie, comme dans le dénuement. Chose que le bel apollon, n'avait osé comprendre, malheureusement... Et, ce sentiment amer, en était horrible. Je m'en voulais. Mais, je lui en voulais aussi. Je lui en voulais, de m'avoir poussé à sauter dans le vide. A choisir entre lui et Avery. Jusque-là, tout avait l'air si beau, si parfait. J'avais vraiment tout fait, tout tenter, pour lui faire plaisir. Pour qu'il reste dans cette zone de confort, de stabilité. Mais, c'était à croire, que cela n'avait guère été suffisant, hélas... Je ne jetais point la première pierre. J'admets, que j'en étais surtout responsable. Que, c'était de ma faute, si nous en étions arrivés là. J'étais la cause de ce conflit, de cet amour interdit, et... Je me sentais totalement impuissante, face à cela. J'étais emportée vers le large. Je n'avais aucune issue possible. Pas de remède miracle. Je vivais de sombres heures, où je remettais tout en doute. Où j'avais envie que d'une chose : Abaisser ce masque du bonheur, pour montrer mon véritable visage. Angoissée, malheureuse. Je voulais tellement que cela cesse. Etouffer toutes ces larmes, ces douleurs, d'un simple claquement de doigt. Et, je ne parlais pas seulement pour moi. Cela était surtout destiné à Jessie et Avery. Malheureusement... Que pouvons-nous faire de plus, quand tout s'écroule. Quand le sol se dérobe sous vos pas ? Jusqu'où faut-il aller, pour étreindre cette douleur. Ces chagrins, ces regrets ? Jusqu'où faut-il s'enfuir, pour guérir une absence ? Jusqu'où faut-il s'enfuir, pour échapper à sa douleur, à son ombre, à sa vie ? Rien... Il n'y a rien que l'on puisse faire. On doit juste respirer un grand coup, attendre qu'elle ne disparraisse d'elle-même. Que la blessure, qui l'a causée, se referme. La douleur, on doit juste l'anesthésier, l'ignorer. On doit se battre, lutter de toutes nos forces. Encaisser les coups, souffrir en silence. On doit survivre à tout prix. Parce que, quoi qu'il se passe, la vie en fourni toujours plus. C'est le karma, et peu importe comment vous voyez ça, il vous empoisonne, tel le venin d'un serpent. Le karma... Ca craint.

    Une soirée entre amis, je ne pouvais rêver mieux. Cela allait me changer les idées, me faire oublier tout ce qui s'était produit, dernièrement. Mais, qui dit soirée, disait forcément, que je devais faire quelques emplettes. Lors de bons événements comme ceci, j'avais coutume, de me mettre aux fourneaux. D'apporter une petite douceur, que j'avais confectionnée, avec plaisir et passion. Seulement, une fois que j'étais rentré dans ma cuisine, j'avais, malencontreusement, oublier quelques ingrédients. Rien de bien grave. D'important, à première vue. Cependant, je voulais faire bonne figure. Faire les choses, comme il se doit. D'où le fait, que je me trouvais dans cette supérette, en cet instant si précis... Panier en main, je rasais les rayons, à la recherche des produits alimentaires, qui me manquait. Cela aurait très bien pu se dérouler, sans encombre. J'aurais pu continuer ma route, sans le moindre problème, mais... Qu'elle ne fut point ma surprise, quand je croisais le regard, de mon cher et doux Jessie, dans la partie affecter, des gâteaux, et autres gourmandises... Mon coeur manqua quelques battements. Je sentais mes mains devenir moites, systématiquement. Une boule se former dans le creux de mon ventre. Ma gorge, qui se nouait, alors que je sentais mes opales, au tintement bleutée, s'écarquillées. Se changeant presque en secoupes. Je le toisais, dans le plus grand silence. D'un air totalement ahurit. Comme si je venais de tomber sur un revenant, alors que je remarquais un léger sourire, peindre ses lèvres, si douces et pulpeuses. Bien, que ce dernier avait une sombre mine - mine, qui était empreint de stupeur, d'appréhension, et sans nul doute, d'une certaine mélancolie. Mine, que j'avais l'habitude de voir, depuis un moment, déjà, à mon plus grand désarroi. Ses yeux, qui brillaient de malice. Ce doux et mignon petit rictus, que j'aimais tant. Qui me rassurait, me réconforter. La chaleur de ses bras, quand je me blottissais contre lui. Ses bisous magiques, qu'il déposait sur mes joues nacrées, mon front. Cela me manquait, affreusement. Terriblement. J'avais la sensation, pour le moins désagréable, que le sol aller s'écrouler sous mes pieds. Soudainement, j'avais envie de laisser tomber mon panier, charger de quelques articles, et de m'enfuir en toute hâte. Pourtant, il n'en fut rien... Au lieu de quoi, je restais aussi figée, qu'une statue de sel. Aussi droite, qu'un piquet, cependant que le beau jeune homme me fit un signe de la main. Je lui répondis, dont, par un léger hochement de tête. Lui retournant, ainsi, un petit rictus. Bien, que j'en étais surtout embarrassée. Embarassée et terriblement idiote. Logiquement, je devrais passer mon chemin, éviter de l'affronter. Car, je savais pertinemment, que cette rencontre n'allait, certainement point être des plus agréables à vivre. A supporter. Bien, que je le méritais, sans nul doute, mais, comme si cela ne me suffisait guère, je fis quelques pas, dans sa direction. A croire que j'avais un goût prononcé, pour souffrir davantage. Comme si, je voulais m'auto-punir... Je m'aventurais, pourtant, quelque peu indécise. Ne sachant ce que j'allais bien pouvoir lui dire. De quelle façon j'allais l'aborder, alors que le beau brun tenter, vainement, de s'éclipser, au détour d'un autre rayon. Voir même, du supermarché... Normalement, je devrais le laisser tranquille, une bonne fois pour toute. Le laisser partir, faire sa vie. Mais, il m'était tout bonnement insupportable de l'ignorer. Je ne pouvais pas... Je me sentais aspirée, attirée, tel un aimant. Et, c'est à mes risques et périls, que je le rejoignais. Que j'atteignais, enfin, son niveau... Mon rythme cardiaque, accélérer, considérablement. L'inquiétude, s'insinuer, s'engouffrer en moi, alors que je le toisais, dans le plus grand silence. J'avais la folle envie de me jeter dans ses bras. De le couvrir de doux baisers, mais, dans le fond, je me sentais, davantage, coupable, de ce que je lui avais fait subir. Et, sans nul doute, que mon geste serait, quelque peu, déplacer... Je me sentais d'autant plus mal, en voyant, toujours les petites cernes noirs, qui orné ses grands yeux opaques - les traces de son oeil au beurre noir, commencer à disparaitre, certes, mais le geste de mon bien aimé, n'aurait jamais dû avoir lieu, je le conçois. Il était allé trop loin, beaucoup trop loin. Et, certainement que ce souvenir, m'en était, encore douloureux. Je ne pouvais m'imaginer, ce qu'avait dû sentir, le petit bonhomme, qui se trouvait, actuellement, face à moi... Je savais que je m'étais excusé de son comportement, d'ailleurs, mais, je ne pouvais, encore, rester de marbre, face à cette situation. Cette divergence. « Salut. » M'adressa-t'il, d'une petite voix blanche, trahissant ainsi, son embarras - embarras, qui s'avère totalement réciproque. Bien, que je le vit m'adresser un léger sourire, en se raclant la gorge. Essayant d'afficher le masque de l'indifférence. Celui qui chasse les sombres pensées, le froissement. Les cicatrices des blessures, que je lui avais causé. « Bonjour, Jessie. » Lui retournais-je, d'une voix beaucoup plus rauque, que je ne l'aurais voulu. Pourtant, je n'avais nulle intention de le blesser, ni de lui faire un quelconque reproche. Je lui adressais, dont, un léger rictus, avant de passer ma main, dans mes longs cheveux blonds, comme les blés - signe, que j'en étais d'autant plus gênée. « Ca va ? » Voilà une question cruelle, qu'est celle-ci... Comment pouvais-je bien aller. Me sentir bien et heureuse, si je me sentais totalement déchirée, attristée. Coupée en deux, en sachant parfaitement, que je ne causais que du mal. Du chagrin, aux deux hommes, qui m'étaient les plus chers, en ce vaste monde ? Non, je n'allais pas bien... La seule chose que je voulais faire, c'était de me mettre à genoux, devant mon ex meilleur ami. De m'excuser de tout cela. De tout ce que j'avais détruit, d'un simple revers de main... Je me rendais compte, à quel point, l'estime qu'on a de sois-même, est fragile. Et, dépend, étroitement, du regard, de l'être aimé. Et combien, de nombreuses heures magiques, peuvent colorer des années d'humiliation et de petite vie... Non, je n'allais pas bien du tout. J'avais envie de m'effondrer, de pleurer toutes les larmes de mon corps. De me laisser aller, encore et encore, jusqu'à-ce que mes iris n'est plus la force nécessaire, pour faire perler ces petites gouttes d'eau salées, sur mes joues nacrées. Jusqu'à-ce que je me sens lessivée, vidée, tel un poisson. J'avais envie de lui implorer son pardon, de lui faire savoir, combien je regrettais tout ceci. A quel point, cela en devenait une véritable torture, une brûlure atroce, qui me consumait. Me bouffer de l'intérieur. Je voulais sortir de ce trou noir et béant, dans lequel j'avais glissé. Faire reculer, pas à pas, le chagrin qui me dévorait. Avec son rire cristallin et sa mauvaise foi, je voulais vaincre ce silence, qui m'emmurait... Mais, je ne pouvais décidément pas l'embêter. L'accabler avec mes petits soucis. Mes pincements au coeur - ce petit coeur fragile, dont je tentais de recoller les morceaux. Je l'avais déjà bien importuner, amocher, alors... Rajouter une couche, c'était bien la dernière des choses, que je lui souhaitais. Non, je ne pouvais lui faire part de mes doutes, de mes craintes. Il fallait que je reste forte, devant lui. Que je ne flanche guère. Je devais continuer de sourire, derrière ces faux semblants. Et, faire comme si... Comme si tout aller bien, dans le meilleur des mondes... « Je vais bien... Et toi ? » Tentais-je de le convaincre. Bien, que je n'avais point réussi, moi-même, à croire un traitre mot, de ce que je venais de formuler... Dans tous les cas, j'espérais, réellement, que le bel apollon n'allait insister. Tenter de savoir ce qui clochait. Bien, qu'il était au courant, de cette majeure partie, dont il en était le témoin, il ne savait, pourtant, pas, que l'autre côté - celle dont je m'abstenais de révéler, était qu'il avait réussi, entre autre, à me faire douter, sur la possibilité de ma futur union, avec Avery. Depuis, que ce dernier m'avait avoué la vérité. Que sa demande, pour le moins, anticipée, l'avait ainsi poussé à la bâtir, sur une peur refoulée - celle de me perdre. De le laisser tomber, pour aller dans les bras de mon doux Jessie, j'avais été amenée à une certaine opposition, depuis. Je ne disais pas, que j'avais refusée, mais, je n'étais plus vraiment en accord, pour accepter notre mariage. J'étais toujours blessée et attristée. En colère, d'une certaine manière... Je me contentais, seulement, à l'idée, que rester aux côtés, de celui, qui était toujours, mon fiancé, était, tout à fait, raisonnable. Après tout, je l'aimais. Je n'allais pas l'abandonner de si tôt, mais, pour l'instant, j'avais besoin de réfléchir. Besoin de temps, tout simplement... Seulement, en tenu des derniers événements. Avec tout ce que m'avait dit, mon âme soeur, ce soir-là. En me suppliant, presque, de le choisir, je ne devais le tenir au courant, de cette nouvelle. Si, jusque-là, le beau brun avait persévéré. Qu'il avait tout fait, tout tenter, pour que je craque. Que, je lui avoue mes sentiments. Que nous avons étaient à deux petits doigts, de nous laisser emporter, dans une douce torpeur. Une folle passion, je craignais, dès lors, qu'il ne revient à la charge... Non pas que ça ne me plaisait guère, mais... Je savais, qu'en lui faisant part de cela, ça allait probablement le bercer d'illusions. L'encourager à s'engager, de nouveau, dans une voie, par laquelle je ne pouvais le suivre. Enfin, si... Je le pouvais, mais... Mes actes en seraient lourds de conséquences. Et, je nous avais causé, déjà, bien assez d'ennui, pour permettre ce genre de choses arriver... Je ne m'en voudrais que trop, pour cela. Non... Jessie allait insister. Il allait tout mettre en oeuvre, pour que je revienne vers lui, et... Je ne le pouvais pas. Je ne le voulais pas, parce que je sais que j'allais le faire. Tomber dans le panneau. Alors, non... Lui dire cela, en viendrait à l'affront total. Immédiat. A rentrer dans un nouveau conflit. Et, je n'étais d'humeur à faire obstacle. A poser des bombes, sur ce terrain vague. Il ne s'agissait là, que d'un simple jeu. Et, je n'étais encore moins le trophée, la médaille... « Tu comptes faire une hibernation ? » Lui demandais-je, d'une petite voix, qui se voulait douce et rassurante, alors, qu'un sourire idiot tirait les coins de ma bouche. Cependant, que mon regard se braquait sur le panier, bien charger, de mon petit prince.



Dernière édition par Admin le Jeu 27 Juin - 15:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Contexte Oasis-Powers   Contexte Oasis-Powers EmptyMar 30 Juil - 0:19

COLE & ROSE - COMBIEN DE CHANCES, CROIS-TU, QUE NOUS AVONS, DE NOUS RENCONTRER ?
« D'UN SEUL COUP, C'EST LA FIN DU TUNNEL. UNE PAGE QUI SE TOURNE. LA LUMIERE QUI REVIENT, QUAND ON NE L'ATTENDAIT PLUS... »



    Les quiproquos, ça arrive à tout le monde. Nous passons tous par là, n'est-ce pas ? Les quiproquos... Parfois, on préfère interpréter des choses, qui ne sont guère ce qu'elles sont. On préfère jouer la sourde oreille, jouer au mort, plutôt qu'apprendre ce qui se cache derrière. Parce que, nous avons peur de la vérité. Peur de l'inconnu. On est effrayé, par le changement. Par les choix que les autres prennent, parce que vous ne savez jamais si vous pourrez vous relever. Vous ne savez pas, si vous arriverez à remonter la pente. Si vous serez assez courageux, pour encaisser ces coups. Ces chocs désagréables. Oui, on préfère toujours se leurrer, se bercer d'espoirs, de douces illusions, plutôt que de vouloir se faire une autre image de sois, des personnes qui vous sont les plus proches. On persiste à croire, en dépit de tous ces changements, que cela n'aurait aucun impact sur notre vie. On préfère se persuader sur les bonnes statistiques, les bons signaux. Les bons résultats. Pourquoi agissons-nous de la sorte ? Pourquoi voulons-nous, nous protéger, à tout prix, se protéger à autrui ? Parce que, nous savons que certaines révélations, sont tout simplement insoutenables. Qu'il laisse des traces indélébiles. Oui, peut-être, que Cole avait peur. Tellement peur, qu'il préférait se mettre un voile sous les yeux, plutôt que d'envisager la possibilité, que je l'avais découvert. Que j'avais trouvé le dossier. Dans le fond, nous interprétons très mal nos actes, nos réactions. Peut-être, parce que, même si nous avons été très proche, jusque-là. Même si, nous avons tout fait, tout tenter, pour se soutenir, s'entraider. Se remonter le moral. Qu'on a tout fait, pour se faire plaisir, paraître agréable. Même si, un lien, pour le moins, magique et fort, nous avait uni, dès lors, il arrive, quelques fois, que certaines histoires se rompent. Se dissoutent. Naturellement, ce n'était guère ce que je désirais. Perdre un être aussi doux, aussi gentil, attentionné. Perdre une telle perle, comme le beau jeune homme, je ne pouvais le concevoir, mais je ne pouvais passer à côté de cela. Fermer les yeux sur cette affaire. Il suffisait juste de quelques instants, pour reposer mes iris, que je revoyais toute la scène. Certes... Je n'avais point aimer le dernier acte... Eviter le beau brun, c'est ce que je regrettais de plus... Je savais, pertinemment, que mon instinct m'avait poussé à agir impulsivement. Mais, comment ne pas s'imaginer les pires choses, les pires scénarios ? Tout le monde à un vilain secret. Tout le monde cache une part d'ombre, en soi. On est jamais à l'abri d'un quelconque ennui, d'un danger... Nombreuses sont les choses inquiétantes, dans ce monde. Mais, ce que nous craignons, n'a rien à voir avec des masques effrayants... Ou, des araignées en plastique... Ou, des monstres aussi vrais que nature... Non, ce sont les pensées qui nous trottent dans la tête, qui nous terrifient le plus. « Et, si elle finissait par regretter sa décision ? Et, s'il était vraiment malheureux ? Et, si l'amour ne se présentait plus jamais ? » Comment venons nous à bout de ces pensées, qui nous terrifient ? En commençant par nous souvenir, que, ce qui ne nous tue pas, nous rend, tout simplement, plus fort. Oui, sur le moment, j'avais songé au fait, que le bel apollon me voulait du mal. Réellement. Mais, je m'égarais, totalement, irrévocablement. Après tout, si tel était le cas, je pense que ce dernier ne se serait point gêner pour me le faire savoir. Mais, alors quoi ? Qu'est-ce qu'il me cachait ? Pourquoi user de cet artifice ? Pourquoi vouloir se rapprocher davantage, apprendre le moindre de mes secrets. De mes joies passées. Pourquoi toutes ces questions, sur ma vie, mes proches ? A moins, que Colorado avait l'intention de prendre certaines de mes informations, pour s'en inspirer, dans un nouveau roman ? Oui, mais... Dans ce cas, je pense qu'il m'aurait mis au courant... Voulait-il de l'argent ? Je ne pense pas, dans le fond... Après tout, Colorado était, avant tout, réputer, pour ses bouquins. Très célèbre. L'argent, ce n'était point ce qu'il manquait, je pense. Sauf... Si le jeune homme venait à crouler sous les dettes, mais... J'avais bien du mal à me faire à cette idée - idée, que je devais, dont, écartée. Dans tous les cas, je l'aiderai. S'il le faut, je me sacrifierais, pour lui. Parce que, malgré tout, j'adorais Colorado. Si ce n'est le fait, qu'il était comme un frère, pour moi. Le grand-frère, que j'avais toujours rêvé d'avoir. Je ferai tout, absolument tout, pour ce dernier, mais s'il y avait bien une chose, que je n'arrivais à supporter, c'était qu'on me cache des choses, qu'on me ment. Et, je me doutais, parfaitement, que derrière ce masque de l'inquiétude, il y avait la clef, de tous ces mystères. La réponse à mes prières. Le problème, c'est que j'en avais peur, du contenu. Peur que cela soit grave, et que je ne puisse rien faire, pour remerdier à cela... Alors, oui, j'étais stupide - stupide, du comportement que j'avais, dès lors, adopter, envers le bel apollon. Je voulais présenter mes plus plates excuses, en espérant que ce dernier ne m'en tiendrait trop rigueur, mais, cela ne pouvait continuer ainsi. S'il voulait que l'on reste amis, il devait, alors, bannir tout mensonges, tout secrets, tel qu'il soit. Je n'étais point un monstre. Certes, j'ai tendance à trop vite m'emporter. A me laisser aller, aveugler par ma soif de colère, de peur, mais, je ne voulais, tout simplement, plus souffrir. Pas encore plus... Ma vie, en ce moment, était un vrai château de cartes. Et, dans le fond... J'appréhendais l'idée, que le beau brun soit la dernière... Celle qui croulerait ma forteresse. Je me sentais, déjà, vulnérable. J'essaye de prendre sur moi, de rester forte. De continuer mon petit chemin, mais, je n'avais besoin d'avoir quelques embûches, en plus... Je savais me montrer douce, gentille. J'essaye de me mettre à la place des autres, de comprendre leur point de vue. Essayer de les défendre, de les réconforter. J'essaye vraiment, d'être une bonne personne, mais, comme tout le monde, j'avais aussi des doutes, des moments, où j'avais l'impression de me sentir menacer, en danger. Je suis toujours effrayée à l'idée, qu'une mauvaise nouvelle me tombe dessus, subitement. Ces derniers jours, j'avais l'art et la manière d'être un aimant à ennuis. Dont, inutile de préciser, pourquoi j'avais paniqué et pris la fuite, en voyant tous ces bouts de papiers, mal cacher, derrière une rangée de livres! Naturellement, je n'avais rien contre Cole. Bien au contraire. Je m'estimais vraiment heureuse, chanceuse d'être tombé sur lui. Il me faisait beaucoup rire, nous étions souvent de sortie. Vraiment, c'était une personne incroyablement attachante. Il n'avait rien de superficiel, il restait simple, naturel - pas comme d'autres écrivains de son espèce. Il était toujours là, dans les bons, comme dans les pires moments. Je pense, que, jamais, je ne pourrais lui montrer, à quel point je tenais à lui. A quel point, je l'adorais. Et, s'il avait besoin de quoi que ce soit, je serais toujours là pour lui, quoi qu'il arrive, mais, je devais savoir... Savoir la vérité. Toute la vérité, et rien, que la vérité. C'est tout ce que je lui demandais, lui imposer. Ni plus, ni moins...

    A la plus grande déception du bel apollon, je lui balançais, dont, quelques réflexions, qui, de base, je trouvais plus ou moins justifiés, cependant que je remarquais cet air, qui m'était, quelque peu, indéchiffrable. Celui qu'arborait mon cher frérot. Il restait là, aussi droit qu'un piquet, respirant calmement. Me toisant d'un air serein. Je fronçais, alors, les sourcils, dans un semblant d'incompréhension... Pourquoi diable, il ne réagissait pas ? L'avais-je blessé ? Est-ce que je l'agaçais ? Ou, au contraire... Toutes ces paroles, ne lui semblait être que du vent, l'indifférait ? Je l'ignorais totalement... J'en étais déstabilisée... J'ignorais sur quel pieds danser. Je perdais tous mes moyens, mes repères. J'étais partagé à l'idée de lui demander si tout aller bien. S'il n'était guère ailleurs, ou bien, de m'emporter davantage. Cet homme me déconcerter. Néanmoins, je tentais de reprendre mes esprits. D'ajouter quelques mots, mais celui-ci me devança, bien vite. « Ah, c'est ça, alors! Arrête ton ton, si sarcastique, s'il te plait, Ari. Je t'ai dit que je serais toujours là pour toi! Que si t'avais des problèmes, j'essaierais de t'aider, pour les résoudre! Donc, ne fais pas semblant de m'avoir oublié, d'avoir oublié les moments magiques, qu'on a passé ensemble! Si tu cours des dangers, je serais là pour t'aider, tout le temps. Et, en aucun cas, je veux que tu me mettes de côté. Notre amitié est plus forte que ça! Nous sommes plus forts que ça! Alors, cesse tes bêtises, s'il te plait. » M'avoua-t'il, d'une douce voix rassurante. Bienveillante, en laissant s'échapper de ses lèvres pulpeuses, un soupir, aussi léger qu'une brise, qui secouait nos cheveux. Je le toisais, alors, quelque peu ahuris. Déroutée par la nature de ses propos... Mais, qu'est-ce qu'il me chantait ? J'avais beau essayer de remettre tous les morceaux en tête. Les encastrer, comme les pièces d'un puzzle, en vain... Je ne comprenais guère la situation. J'en étais totalement déroutée, même. A quoi le bel homme songeait-il, exactement ? Que j'étais en danger ? Oui, peut-être... Je lui avais bien rétorqué qu'il était venu, tel un preux chevalier, en armure, pour me sauver. Mais, la situation en était tout autre... Non, tout aller bien, dans ma petite vie - hormis quelques déceptions amoureuses. Plus, la frayeur, que je m'étais faite, toute seule, chez l'écrivain. Cela n'avait rien d'une métaphore, cependant... Certes, c'était mignon. Certes, j'étais touchée, à l'idée, que je pouvais compter sur Colorado. Si ce n'est l'idée, que je le prendrais pratiquement dans mes bras, que je le couvrirais de baisers. Lui faire savoir, qu'il était chou et attentionné. Tout simplement parfait. Une vraie petite perle, mais, je n'en restais pas moins sonnée... Ce dernier avait dû mal comprendre... J'en aurais pu devenir folle. M'en arracher les cheveux, tellement, je voyais que cela n'avait pas fait tilt, dans la petite tête du bel écrivain, mais, dans un autre, j'en étais amusée. Amusée et attendrie. Aussi étrange que cela ne puisse paraitre, Colorado avait réussi à me rassurer. A me faire savoir, d'une certaine manière. Et, même si, c'était inconscient, venant de sa part, il ne présentait point, la moindre menace. Mais... Pour combien de temps, exactement ? De toute évidence, il va bien falloir qu'on en arrive au fait... Non ? Je m'apprêtais, dont, à réagir. A lui présenter mes excuses les plus sincères, mais une fois de plus, je fus couper dans mon élan, quand je le vis se rapprocher, doucement, pour m'enlacer - je me laissais glisser dans son étreinte. Me blottissant davantage. Fermant les yeux, durant quelques longs instants. J'étais bien, là, dans ses bras. Je me sentais bien, en sécurité. Un mignon petit rictus, peignait ma bouche. Je ne voulais plus bouger. Pourtant, je me reculais bien vite, alors que je prenais, avec délicatesse, la main, du bel apollon - je jouais fébrilement avec ses doigts. Mon regard se posa sur le bel apollon, mais, mon sourire s'évanouissait dans le lointain. Il fallait que j'en ai le coeur net, que je sache ce qui clochait. Certes, j'avais peur. Certes, je n'étais, sans nul doute, pas préparer à cela, mais... Il le fallait. Il fallait que je prenne mon courage à deux mains. Qu'on dissipe ce malentendu. « Je... Merci, d'être là. De vouloir me rassurer. Je... Ne sais comment te remercier. Et, crois-moi, je ne t'ai pas oublié. Ni toi, ni tous les moments merveilleux, qu'on a passé, ensemble. Ca me touche, et, jamais, je ne pourrais te remercier, pour tout ce que tu fais. Mais, je... » Je me coupais net, dans mon élan. Le temps de quelques minutes, durant. Secouant la tête, vivement. Comment formuler tout ceci ? Comment lui dire ce que j'avais sur le coeur, sans devoir le blesser ? Je me mordais, dont, la lèvre inférieure, réfléchissant, choisissant soigneusement, les mots que j'allais prononcer, pour en arriver, tout doucement, au fait. « Je suis désolée, si j'ai pu te paraître grossière. Tu... Tu as dû te dire, que j'étais vraiment arrogante. Que j'ai étais vraiment stupide, d'avoir pris la fuite. De t'avoir éviter, durant tout ce temps. Et, je le regrette, vraiment. Je... Je ne voulais pas t'infliger tout ça, seulement... Je... J'ai eu un moment... De frayeur. De panique total, parce que... Parce que... » Je me coupais, une fois encore, en baissant la tête, durant quelques instants. Restant totalement indécise... Devais-je lui dire ce que j'avais sur le coeur ? Oui, mais... Comment mon cher et doux Colorado allait réagir ? Et, si je m'exécutais... Allait-il m'avouer la vérité ?
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MessageSujet: Re: Contexte Oasis-Powers   Contexte Oasis-Powers EmptyMer 31 Juil - 13:10

Le vrai topic, pour Cole :

COLE & ROSE - COMBIEN DE CHANCES, CROIS-TU, QUE NOUS AVONS, DE NOUS RENCONTRER ?
« D'UN SEUL COUP, C'EST LA FIN DU TUNNEL. UNE PAGE QUI SE TOURNE. LA LUMIERE QUI REVIENT, QUAND ON NE L'ATTENDAIT PLUS... »



    Le monde est rempli de gens qui se comportent mal. Pourquoi agissent-ils de la sorte ? Certains mentent, de peur de perdre ceux qu'ils aiment. Certains enragent, parce qu'ils ont peur de l'avenir. Certains s'isolent, pour ne pas partager leurs regrets. Oui, derrière chaque comportement indécent, il y a une bonne raison. Et, lorsque l'on découvre cette raison... Alors, on peut espérer changer ces comportements... Mon comportement était totalement ridicule, je l'admets. J'avais mes défauts, certes. Je n'étais pas parfaite, loin de là. Mais, qu'il y a t'il de mal à vouloir se protéger ? Si, jusque là, j'avais apprécié Cole. Si j'avais tout fait pour lui paraître agréable, nouer de bons liens avec le bel apollon, ce n'était certainement pas pour l'éviter, comme je le faisais, depuis un moment, déjà. Au contraire, cela ne me ressemble guère. Mais, le fait de voir tout ça, ça m'avait mis dans une situation vraiment... Embarrassante. Incommodante. Il y avait des choses, qui me paraissaient suspectes. Oh, bien sûr... Je n'avais pas découvert grand-chose, mais toujours est-il, que je trouvais cela, pour le moins étrange, de trouver ce genre de dossiers, parmi tant d'autres. Je savais, pertinemment, que je n'aurais jamais dû fouiller dans les affaires du bel écrivain. Et, pour tout dire, cela ne m'étais jamais arrivé, jusqu'à présent, mais... Je l'ignore... Je ne saurais comment expliquer, ce qui avait bien pu me passer par la tête. J'avais juste été attirée, tel un aimant, face à cette gigantesque boîte, qui était entré, soudainement, dans mon champ de vision, et dont la jolie jointure dorée, s'imprégner. Se marier, parfaitement, avec le matériel, qu'est le bois. J'avais succomber à la tentation. Je l'avais ouvert, sans crier gare. J'avais découvert, bien des noms - des noms, qui m'étaient, quelque peu, familier, pour la plupart, puisque, je regardais aussi la télévision. Je me documentais, quelques fois. Et puis... Le destin... J'aurais pu m'aventurer, au-delà, de ces quelques morceaux de papiers. Oui, j'aurais pu connaitre la vérité, au demeurant. Savoir, que ce jeune homme, n'était autre que mon frère. Mon demi-frère. Mais, à travers les pâles rayons de clarté, que transpercer la lumière, Une peur sans nom. Une ombre s'engendra à l'est... Elle s'était glissée, sans crier gare, dans ce magnifique tableau. Celle que je voyais grandir, se ternir, un peu plus encore, telle une moisissure, une tâche, qui reste solidement accrochée à vous. Qui ne cesse de vous coller à la peau, jusqu'à ce que vous suffoquiez... Des légers bruits de pas, se rapprocher. Arriver dans ma direction. J'avais voulu remettre le tout, dans ce précieux coffret, bien comme il faut. J'aurais très bien pu, attendre. Attendre sagement, que ce dernier revienne. J'aurais pu aller, droit au but. Lui demander, pourquoi il cachait ce dossier, mais imaginez que la situation ne tourne au cauchemar... On ne peut prévoir quel impact cela aura sur notre vie. Comme on dit, c'est le combat ou la fuite. La fuite... C'était bien la seule chose, que je savais capable de faire, depuis quelques temps... La fuite... C'est ce que je préférais, plutôt que de foncer tête baissée, sans réfléchir. Contrairement aux autres, je n'étais pas de celles, qui préféraient prendre tout à la légère, ou de m'engager dans une lutte, sans merci. Et, je savais, parfaitement, que j'aurais rapidement perdu mon sang froid, tout semblant de raison, en me laissant aveugler, par l'image que j'avais vue... Pourtant... Colorado. Cet homme, en apparence si charmante, si adorable. Ce doux visage envoûtant, pénétrant, qui est empreint d'une tendresse sans nom. Ce mignon petit rictus, qui ferait fondre n'importe quelles femmes, sur-le-champ. Ses cheveux bruns, couleurs chocolats, dont les rayons du soleil, projette de légers reflets caramélisés, et dont on aurait envie de passer ses mains. Sa peau laiteuse, crémeuse, qui était aussi douce, comme de la soie. Comme une peau de bébé. Cette carrure, joliment sculptée, dessinée. Ses yeux, d'un bleu azur, dont on se noie totalement, irrévocablement. Nous laissant entraîner dans les abysses des eaux troubles et profondes... Probablement, que, si les liens du sang ne nous unissaient. Probablement, que, si j'étais seule, célibataire, je serais tombée dans ses bras, mais en vain... A titre d'infos, nous ne descendions point de la grande lignée des Borgia, je vous rassure... Et, même si je faisais fausse route. Même si, je me sentais, quelque peu, égarée, telle une pauvre âme en peine, je ne pouvais prévoir ce qui se tramait derrière tous ces petits sourires, ces éclats de rire. Pour ainsi dire, que j'avais pratiquement pris le bel apollon, pour un tueur en série! Paranoïaque, dites-vous ? Non, pas du tout! Je faisais juste... Attention. J'essayais, simplement, de me construire une armure, avant que le beau brun ne vienne à la charge. Car, il faut pas croire que, derrière chaque beau visage, se cache une belle âme... Le monde est bien souvent cruel, méchant. Et, puis... Il y a les inconscients... Comment croyez-vous que toutes ces pauvres personnes se retrouvent, mortes, au fond d'un caniveau ? Au fond d'une rivière, d'une ruelle sombre ? Je ne voulais pas être ce genre de personnes, dont les paroisses de verres se referment, tout bêtement, sur elles. S'il fallait que j'abaisse ma garde, que je fasse réellement confiance à Cole, il fallait qu'on perce la bulle. Pourtant... Aussi stupide que cela puisse être, je ne me sentais capable... Je n'étais point encore prête à ouvrir cette boite de Pandore. A connaitre la vérité. Parce que, la vérité est douloureuse. Au fond, personne ne veut l'entendre. Surtout, quand ça nous touche de près... Mais, quelques fois, certains disent la vérité, parce que la vérité est tout ce qu'ils ont à offrir. Parfois, ils disent la vérité, parce que les autres ont vraiment besoin de l'entendre. Il arrive, aussi, de dire la vérité, parce que certaine personne, ne peuvent s'en empêcher. Et parfois, ils divulguent la vérité aux autres, parce qu'ils la leur doivent. Ils leurs doivent, au moins ça. Oui, un jour ou l'autre. Tôt ou tard, il faudra bien qu'on franchisse le pas. Il faudra que le beau jeune homme, me donne toutes explications, qui justifie ce geste. Cet artifice. Il faudra que je lui présente mes plus plates excuses, à mesure que je l'avais pris pour un fou, sur l'instant présent, que j'avais osé violer sa petite vie  privé. Mais... Pas aujourd'hui. C'était trop, pour moi... Aujourd'hui, tout s'enchaîner, trop rapidement, à mon goût. J'avais l'art et la manière d'attirer tous les ennuis, tel un aimant. De tout envoyer valser. De toute balayer, d'un simple revers de main. De tout détruire, saccager, comme un vulgaire château de cartes. Tels des dominos, qui se renversent, les uns sur les autres. Oui, ma vie se résumé à un ensemble de dominos, en ces moments sombres. Alors, rajouter une couche, c'était pas ce que je souhaitais de plus... Je ne disais guère, que Colorado était quelqu'un de mauvais. Je savais, que c'était, avant tout, la peur et la colère, qui parlait. Croyez-moi, je ne voulais que son bonheur. Qu'on dissipe ce malentendu, dans une brume azurée, se couchant sur l'horizon bleu. Je voulais réellement, qu'on se retrouve, qu'on retrouve cette complicité, que nous avions vu grandir, briller, telle une pluie d'étoiles, mais dans le fond, j'avais peur. Peur du changement. Peur que tout bascule, du tout au tout, sans que je ne sois préparé à cela... Parce que le changement est littéralement la seule constante de la science. L'énergie, la matière, ça change toujours... Ça se transforme, fusionne, évolue, périe. C'est le fait que les gens essaient de ne pas changer, qui n'est pas naturel. Le fait de s'accrocher à ce que les choses étaient, au lieu de les laisser être ce qu'elles sont... Le fait de s'accrocher à de vieux souvenirs, au lieu d'en créer de nouveaux... Le fait de persister à croire, en dépit de toutes les données scientifiques, que tout est permanent dans ce monde. Le changement est constant. Comment on vit le changement... Ne dépend que de nous. On peut voir ça comme la mort, ou comme une seconde chance, qui s'offre à nous. Si on ouvre nos mains, qu'on lâche prise, qu'on l'accepte, ça peut être comme une décharge d'adrénaline, comme si à tout moment, on pouvait avoir une seconde chance... Comme si à tout moment, on pouvait renaître. Chose qui m'effrayer, dans le fond. Parce que je ne saurais comment réagir, devant ce nouveau train de vie. Car, il était évident, que le beau brun était ce nouveau train. Cette nouvelle chance. Même si... Je n'avais guère, réellement, conscience, pour l'instant...

    Je m'étais, dont, préparer, tranquillement, pour sortir, histoire de chasser ce trop plein de pensées embrouillaient, qui se percutaient, violemment, dans mon esprit, à mesure que le temps s'égrenait, lorsque, tout à coup, je tombais nez à nez, sur le bel apollon.  Je restais, alors, immobile. Aussi raide qu'un piquet, cependant, que ce cher Cole avait l'air surpris de ma réaction... C'est alors, qu'un long silence, s'installa entre nous - silence qui ferait retourner n'importe quel spectre, dans sa propre sépulture... La tension en était, pour le moins, palpable. Ces mots silencieux, semblait suinter de chaque détail en ces lieux. Seuls nos souffles, s'unissaient. Pourtant, je sentais mon pouls accélérait. Mon rythme cadiaque qui battait, sensiblement. Ma gorge se nouer. Une boule se former, dans le creux de mon ventre, cependant que je voyais la sombre mine de mon demi-frère. Il faisait peine à voir. J'ignorais, totalement, si c'était en partie de ma faute, qu'il avait ce regard vitreux, empreint à une certaine fatigue, mélanger à de l'incompréhension. Que, de légères cernes noires, soulignaient ses petites orbes ténébreuses. Si, ses cheveux, dont la douce couleur de l'ambre, se reflétait à travers les pales rayons du soleil, qui étaient, dès lors, secouer par le bruissement du vent, mais, tout à coup, je me sentais horriblement mal. Mal et coupable. Moi, qui avait l'habitude de le voir si joyeux. Ce doux sourire, qui faisait tout son charme. Ses yeux malicieux, qui brillaient d'une lueur éclatante de bonheur - bonheur qui semblait aspiré, dans une spirale grisonnante. Donnant l'allure inquiétante, d'un désarroi, d'une colère, qui l'emporter sur tout le reste. Et, je me doutais, bel et bien, que mon comportement était froid, et surtout, mal placer, en tenu des circonstances. Seulement, je ne pouvais enlever ce mur, cette barrière. J'avais besoin de me protéger. De rester dans une zone de sécurité, de stabilité. Une chose, que le bel apollon, n'avait l'air de comprendre, en cet instant, si précis. En particulier, quand je lui demandais, la raison de sa venue, si soudaine... Je le vit, dont, quelque peu, sonné par mes propos. Comme si je venais de lui jeter une brique sur la tête. Ce qui ne l'empêcha guère, de démarrer, à son tour... « Et toi ? Qu'est-ce que tu fais là, hein ? » Me retourna-t'il, d'un air condescendant, avant même de s'apercevoir, que cela n'avait, réellement, aucun sens... Oh, pauvre choupiner... L'avais-je seulement heurter, troubler dans son petit train de vie ? S'inquiétait-il pour moi ? Non, je ne pense point. Du moins, j'avais du mal à le concevoir. Toujours est-il, que j'étais, pour le moins, amusée de la situation. Si ce n'est, que j'en étais presque, à rire à gorge déployée. Seulement, je n'eut le temps de réagir, que le beau brun me devancer, déjà. « Euh non, oublie... » Lança-t'il, on ne peut plus embarrassé. J'aurais presque pris plaisir à lui sortir une phrase, du style. « Hey, ça se voit pas ? Je tricote, voyons! » Mais, le moment semblait, plutôt, mal choisi. D'autant plus que je n'étais d'humeur à l'affronter, dans le fond... Je haussais, dont, les épaules, avant même de croiser les bras, tout en prenant soin de me tenir à distance. « Comme tu veux, mon grand. » Puis... Plus rien... Le temps de quelques instants, le silence repris place. Je laissais, dont, mon esprit vagabondait, m'imaginer, que ça serait le moment idéal, pour m'excuser de mon comportement stupide. De lui avoir fait faux bond, mais, ce dernier m'arracher, très rapidement, à mes rêveries. « Qu'est-ce que tu penses que je suis venu faire ici ? » Me demanda-t'il, dans un grand ton de défis. Sourcils levés, au-dessus de ses grands yeux opaques. A dire vrai, je pensais, déjà, avoir ma petite idée. Mais, je pouvais, tout aussi bien me tromper. Après tout, je n'étais pas son centre d'attention. Je ne le voulais guère, d'ailleurs. En tenu des derniers événements, et quelque soit la nature de ses raisons, ses sentiments, qu'il me portait, j'étais bien décidé à me passer de ses services! S'il croyait, vraiment, que j'avais besoin de lui et inversement. Que j'étais l'une de ses demoiselles en détresse, qui devaient, absolument être secouru, par le beau chevalier en armure, et bien... Il se mettait le doigt dans l'oeil! Car, cela était loin d'être le cas. Très loin, même! « Oh, je ne sais pas... Me passer un savon, peut-être ? A moins, que tu sois venu, dans l'espoir de pouvoir tourmenter d'autres personnes. Ou de vouloir t'inspirer, pour ton nouveau roman ? » Je croisais, enfin, le regard, de Colorado. Sourcils froncés. Décroisant les bras, cette fois. Puis, je me mis à hausser les épaules, une nouvelle fois. Comme si je me préparais, déjà, à me moquer de sa futur réaction. « Surprends-moi! » Rétorquais-je, avec impertinence. Au moins, si cela partait à la dérive. Si le beau romancier me voulait un quelconque mal, j'avais toujours mes voisins à porter de main. Ou... Un spray au poivre, tiens. Ca aussi, c'est bien pratique!
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MessageSujet: Re: Contexte Oasis-Powers   Contexte Oasis-Powers EmptyDim 1 Sep - 17:02

ERIZONA - METS TES PEURS ENTRE PARANTHESES, PRENDS LE RISQUE D'ETRE HEUREUX.
« IL AVAIT TOUT FAIT, POUR LA RETENIR, MAIS PARFOIS, TOUT N'EST PAS SUFFISANT... »



    Le temps. On en souhaiterait toujours plus... Du temps, pour réparer nos erreurs. Du temps, pour changer un fait, un geste, que nous avons causé, envers notre entourage, à autrui, par le passé. Un temps, pour rire. Un temps, pour sourire. Et, un temps, pour sécher nos larmes, qui coulent, inlassablement, sur nos douces joues nacrées... Un temps de paix, un temps de guerre. Un temps, pour se reposer, et un temps, pour danser et profiter. Un temps, pour recoller des coeurs brisés, qui s'étaient détruits, en mille et un éclat. Dans une fine poudre de diamants, qui va et vient, au fil d'un vent léger. Des saisons, dont la douceur et la prospérité, n'ont d'égale, qu'à l'effusion, écarlate, de nos sens, nos sentiments. De nos repères... Un temps, pour se projeter, revenir en arrière. Un temps pour courir... Un temps pour faire des choix. Un temps, pour pardonner, l'écart de conduite. La chose que l'ont à fait. Ce que nous sommes, réellement. Un temps pour se réduire au silence, un temps, pour se dévoiler. Un temps, pour avancer et regarder, vers l'avenir. Un temps, pour méditer, un temps, pour foncer. Un temps, pour lutter, un temps, pour abandonner. Un temps, pour grandir. Un temps, pour lâcher prise. Voir l'être, que nous aimons s'en aller. Voir nos enveloppes charnelles, disparaître. S'envoler, tel un mouchoir au vent. S'évaporer, dans les méandres de l'oubli. Dans ce manteau de fumée, de poussière, quelques fois, inassouvies... Le temps... Nous vivons, dans un monde, où chaque jour, chaque nuit, comptent. On le voit, s'écouler, à travers ce sablier, qui marque notre génération, depuis la nuit des temps... A travers ces grains de sable, dont la couleur scintillante de l'argent, nous éblouis. Nous aveugle, nous consumes, sous les reflets d'une lune blafarde. Ou d'un soleil, dont les rayons, brûleraient. Ne réchaufferaient, que trop, nos peaux, si fragiles, qui se coupent, si facilement, et dont les parcelles de nos corps, tomberaient en lambeaux. Une par une, et en viendrait teinter, la surface du globe, de nos teintes flamboyants... Pourtant... On dit, que certaines vies, sont liées, à travers le temps. Unies, à jamais, par un ancien appel, qui résonne, au cours des siècles... Le destin. Le temps. Le temps... Mais qu'est-ce que le temps ? Certains disent, que le temps file, le temps n'attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes. Nous voulons plus de temps. Du temps. Du temps... Et, encore, du temps... Le temps, impossible de vivre avec, mais impossible de vivre sans... Quelques fois, on aimerait bien, en avoir encore. Toujours, un petit peu plus, que de coutume. Que de raison. Et, quelques fois, nous aimerions juste que ça s'arrête. C'est un cercle sans fin. Une boucle interminable. Et, que nous le voulions, ou non, cela restera toujours ainsi... Le temps, je l'avais amenuisé, sans crier gare. Sans me rendre compte, qu'à un moment donné, j'en aurais besoin. Besoin de remonter, dans le temps. Revenir en arrière, pour savourer, davantage. Pour me remémorer, chaque instant, que j'avais passé, avec mon petit prince... Je n'avais de cesse, de m'imaginer, ce que ma vie serait devenue sans lui... Est-ce qu'aujourd'hui, je serais plus heureuse, comblée que jamais ? Aurais-je ris aux éclats, dans les bras d'un autre ? Aurais-je eut la chance d'être mariée, avoir un jour des enfants, comme, je l'avais toujours désirée, à bien des égards ? Aurais-je trouver un but, à atteindre. Un sens à ma misérable petite vie ? Non... Non, j'en doute fort... Eric. Eric avait tout pour faire mon bonheur. Rien que le fait d'être auprès de lui, me changer, du tout au tout. Avec lui, je me sentais nouvelle, vivante. Complète... Comme s'il était la pièce, qui manque à mon puzzle. Son doux sourire, éclatant. Ses yeux, dont la couleur caramélisée, brillaient de bonheur et de malice. Ses fins traits de son visage, si envoutant, si pénétrant, dont j'aimais, tout paticulièrement, en explorer chaque parcelle. Sa peau, d'une blancheur incontestable, à celle de l'ivoire, qui était d'une douceur sans nom. Telle de la soie, que je laissais glisser entre mes doigts fins. Ses lèvres pulpeuses, qui avait l'agréable goût du sucre, quand je les scellais, contre les miennes, et dont, je ne saurais me passer. Son rire cristallin, que je pouvais écouter, inconditionnellement, sans jamais me lasser. Son corps si joliment sculptée, taillée, qui était semblable à celui d'un dieux. Un apollon. La chaleur de ses bras, qui m'avait tant bercer, quand je m'étais sentie mal à l'aise, en danger. Cette proximité, que nous avons toujours eut. Ce vécu, qui était le nôtre, qui nous liés, rien que nous deux. Ses bisous magiques... Je crois que, c'est ça, qui me manquer le plus, surtout... Ses doux petits baisers, qu'il m'avait déposé. Qui avait laissé des traces indélébiles, derrière son tracé. Poser. Encrer, à jamais, dans mon âme. Ses bisous, aussi légers, aussi bref et éphémère, qu'un simple vol de papillon, qui avait le dont de me faire sourire. De me faire voir la vie, sous un meilleur angle. Tout ceci, me manquer... Ce temps enfantin. Innocent et inconscient, qui nous avait bercer, durant tant d'années, il me semblait si lointain. Révolu, à jamais. Comme si il s'était fait engloutir, dans les profondeurs de la nuit. Dans les eaux glacés, d'un océan, qui n'avait, que, pour seul refuge, les abysses. Comme si il s'était fait tirer vers le fond, dans une spirale grisonnante, qui nous vide de tous sens. D'émotions. Comme si nous étions, que de vulgaires robots, sans la moindre vie. Dénués de toutes expressions. De tout semblant de raisons... Comme si nous étions, que de pâles copies, de nous-mêmes... Le pire, dans tout ça ? C'est qu'on doit sans cesse se réinventer, tous les jours... Parce que d'un instant à l'autre, tout peut changer. Et, on ne peut revenir en arrière... Certains changements nous sont imposés. D'autres arrivent par accident. Il faut essayer d'en tirer son parti... On doit régulièrement trouver de nouveau moyen de ne point perdre pied. Alors, on change. On s'adapte. On crée de nouvelles versions de nous-mêmes... Il faut simplement s'assurer que la nouvelle version, est meilleure que la précédente. Oui, il est plus sage de le faire. De s'exécuter, avant qu'il ne soit trop tard. Avant même de regretter ce que vous avez fait, ce que vous êtes devenus. Parce qu'il advient, que, pour la plupart d'entre nous, nous ayons plus guère le choix - plus le choix, de devoir se créer, une nouvelle copie. Comme Eric. Comme moi. Nous avions, malencontreusement, épuisé tout le stock, en matière de meilleur. Nous avions franchi une ligne, qui, normalement, n'aurait jamais dû l'être. Nous avons pris, ensemble, une décision. Un nouveau tournant, qui bientôt, deviendrait décisif, pour nos vies. Qu'elles soient liées ou brisées, à jamais. Le plus cruel, dans tout ça, c'est que, je savais, que je devais laisser le beau jeune homme tranquille. Le laisser refaire sa vie. Sauf, que je ne le faisais point. Je ne voulais le laisser partir, parce que je l'aimais. Si ce n'est plus que tout, en ce bas monde. Je tenais à lui, comme à la prunelle de mes yeux. Et, je sais que j'ai, totalement, tort. Que je ne suis qu'une petite fille égoïste et ingrate. Scélérat, que je suis. Seulement, je ne pouvais continuer sans lui. Je ne pouvais survivre, dans un monde où il n'existait pas. Il était mon tout, ma lumière. Ma sève, mon essentiel. Mon univers... Ma vie se résulte à lui. Elle tourne, exclusivement, autour de mon petit prince, comme cela a toujours été le cas, jusqu'à présent. Mais, je savais, pertinemment, que j'avais tout gâcher. Tout détruit, entre nous, d'un simple revers de main. Que j'avais balayé, toutes ces années de joies et de bonheur, sans crier gare. Je l'avais, certainement brisé. Broyer, comme jamais personne ne l'avait fait. Et, rien que cette idée, me rendais malade. Je me sentais tellement mal, de lui avoir causé autant de souffrances, de chagrin, alors, que mon intention, n'avait jamais été de le faire. J'avais rompu ma promesse, mon engagement... Je regrettais, tellement, le fait, de ne point avoir ouvert les yeux, beaucoup plus tôt que, ce qui était prévu... Sombre idiote que je suis. Voilà, que je m'étais laissée aller, consumer. Aveuglée, par mes sentiments inavoués. J'avais cherché à lui plaire. A répondre à ses attentes, à ses prières, alors, que je ne méritais nul engagement. Nul sorte d'engagement, venant de son être. Je me sentais indigne de son affection, sa condition. Et, pourtant... J'étais, présente, à ce jour. Alors, que je savais, pertinemment, que je n'avais aucun droit de venir. Que, mon obligation, consistait à le laisser vivre en paix. Vivre sa vie. Je devais arrêter de le retenir, de l'étouffer, comme un pauvre petit moineau, qui reste sagement, enfouis, dans les paumes de mes mains. Je ne pouvais continuer à le tourmenter, tel un spectre. Un mauvais esprit, rôdant autour de lui. Comme un sombre vautour, qui toise, avec intensité, sa prochaine victime. Il méritait mieux, que tout cela. Que, de devenir une épave. Je voulais, simplement, qu'il soit heureux, comblé, comme jamais personne ne peut l'être. De trouver son âme soeur, sa perle rare. Peu importe s'il me déteste. Peut m'importe si, mon cher et tendre petit prince, me maudit. Peu m'importe le devenir de ce monde, je voulais juste arrêter. Arrêter de le faire souffrir... Je voulais alléger son fardeau. Faire, disparaître, pour toujours, et à jamais, sa souffrance, son désarroi. Recoller les morceaux, de son pauvre petit coeur brisé. Quitte à me réduire au silence. Quitte à le voir s'éloigner. Se résigner à m'oublier. A lâcher prise. Avoir des vues, sur une autre personne, tout aussi charmante, séduisante. Aussi parfaite, que lui... Et, continuer de l'aimer, en secret. Toujours à l'affut. Toujours présent, dans mes pensées, qui sont devenues aussi clair, que de l'eau de roche. Et, pourtant torturée, que je ne saurais l'être, jusqu'à la fin de mes jours. Jusqu'à-ce que mon heure trépasse. Que je rends mon dernier souffle de vie... Juste du temps...  

    Je pensais, sans nul doute, qu'en franchissant le seuil, de son appartement, j'allais me faire incendier, ridiculiser. Que j'aurais le droit au même traitement, que j'avais, malencontreusement, administrer, au beau jeune homme, et qui ne faisait que m'enterrer, un peu plus encore. A chaque seconde, chaque minute, qui s'écoulent, sous mes pas. Sous mes orbes ténébreuses. Je savais, parfaitement, que je ne méritais, que cela. De souffrir davantage. De voir mon coeur, mon âme se brisée. Se faire broyer, dans les mains, de mon bel apollon. De mon bien aimé. Il n'en était, qu'à deux petits doigts, d'ailleurs. Il était, tout à fait, en droit... Je ne pouvais le lui refuser, après tout ce temps. Toutes ces années. Cela était mon châtiment, ma pénitence. Je n'avais nulle intention, de l'en empêcher. J'attendais, juste, que la sentence me tombe dessus. J'espérais, seulement, que le coup serait rapide, fatal. En vain... Sans que je ne m'y attends, réellement, le garçon se risqua à entourer ma frêle silhouette, de ses bras musclés, qui m'insufflait du réconfort. De la chaleur. Etais-je, seulement, en train de rêver ? De faire un songe, tout éveillée ? Je sentais, alors, mon rythme cardiaque, accélérait, sensiblement. Mon souffle saccadé, qui se mélangeait au sien, cependant, que je passais mes bras, mes mains, dans son dos. Me blottissant un peu plus contre lui. Profitant de cet instant de répit, comme s'il s'agissait du dernier. Peut-être l'était-il, qui sait ? Et, si c'était une façon de me torturer ? Et, s'il était, seulement, question, de me faire comprendre ce que cela faisait, que d'accepter, d'être si proche d'une personne, qu'on s'autorise à aimer, plus que l'anormal, pour pouvoir me torturer, la seconde d'après ? Certes, cela serait légitime. Mon cher et tendre Rick, pouvait faire tout ce qu'il voulait, de moi. Je serais toujours à sa merci. Quoi qu'il se passe. Quoi qu'il en coûte... Si cela pouvait lui faire un quelconque bien. Si cela pouvait l'aider, le soulager, je me laisserais réduire au silence. Je resterais couchée à terre. Pour lui. En attendant, je profitais, juste de l'instant présent. Ecoutant son coeur battre, à l'unisson du mien. Savourant cet échange, cette proximité, avant qu'il ne soit trop tard. Avant, que je ne puisse riposter. Faire quoi que ce soit. Je voulais rester dans ses bras, pour l'éternité - mais... L'éternité, ne me paraissait, même, que bien trop court... Et, c'est sans grand étonnement, que le beau brun se risqua, enfin, à briser la glace. A se dévoiler. A me montrer, petit à petit. Sans ambages. Sans le moindre détours, ses sentiments. Ce qu'il ressentait, en cet instant si précis. Si propice, alors, que je restais toujours coller à ce dernier. Comme si j'avais peur de le voir disparaître, vers d'autres horizons azurés... « Tu n'as aucune excuse à me faire, c'est moi le fautif. Je n'aurais jamais dû t'embrasser, je regrette. Surtout en sachant ta situation, que tu es en couple depuis des années, et qu'en plus, tu l'aimes. Je n'aurais pas dû... Mais, laisse-moi savoir une chose, par contre. Libre à toi de me répondre, mais je voudrais tellement le savoir. Depuis quand ressens-tu, réellement, quelque chose pour moi ? C'est tout nouveau ou, comme moi, depuis des années. Pour ma part, depuis plus de la moitié de ma vie. J'ai toujours pensé à toi, toujours. » Voilà bien une chose, qui me laissais, quelque peu, pantoise. Sans nul doute, que je m'étais imaginée, que mon doux petit prince allait rajouter une nouvelle couche. Me faire savoir, que oui, c'était moi, la responsable. Que, j'avais eu tort, de l'embrasser. D'amenuiser, autant, l'espace, qu'il y avait eu, entre nous, ce soir-là. En particulier, si c'était pour prendre la fuite, au demeurant. Si c'était pour le démolir, même si cela n'en avait jamais été mon intention. Je voulais lui dire, qu'il n'avait strictement rien à se reprocher. Que c'était moi, la seule coupable, de toute cette triste histoire. Oui, je m'étais attendu, à ce qu'il crache son venin sur moi. Qu'il se répande, jusque dans mes veines, et me consume, à jamais. Il pouvait avoir carte blanche. Mais, d'un certain côté, tout rester enfouis, au fin fond de ma trachée... Etait-il vraiment nécessaire, de débattre sur ça ? Savoir, qui aurait le dernier mot ? Qui de nous deux, avait provoqué, un tel cataclysme ? Non, je n'étais guère certaine de cela. Et, même si je n'en restais pas moins convaincu, je préférais largement ne point insister. Nous y passerions la nuit, sinon... Cela dit, ce n'était ceci qui me laissa de glace, de marbre. Qui me surpris, plus que de raisons. Non, en effet... Je ne m'étais guère attendue à ce que le jeune garçon me demande, depuis combien de temps. Combien d'années, je partageais ses sentiments. Si cela était récent ou bien plus ancien. Et, bien que, cela me touche. Bien, que, j'avais envie de l'embrasser, sur l'instant présent... Bien, que je trouvais ses douces paroles, attendrissantes, dans le fond, je me sentais, d'autant plus embarrasser, à l'idée qu'il me fasse part de tout ceci. Me sentant indigne de son affection. Pourtant... N'était-il plus sage de lui révéler la vérité ? Oh, bien sûr... Cela ne résoudra notre cas. Cela n'arrangera, certainement, point, les choses... On ne pouvait revenir en arrière. Mais, qu'importe ? Je pris une grande inspiration, après quelques longues minutes, durant. Me préparant, tranquillement, à répondre à toutes ces questions, qui lui brûler, tant, les lèvres. « Je... Tu n'as rien à te reprocher. Crois-moi... C'est... Je ne veux pas insister, ni te froisser, de quelque manière, que cela soit, mais, tu sais ce que je pense de tout ça... Et, je... Je te remercies, avant tout, de... De ta franchise. De me faire part de ton ressenti. Vraiment, ça... Ca me touche. Mais, pour être honnête avec toi, je... Ca fait longtemps, que je t'aime... » Je laissais, dont, quelques instants, avant même de reprendre mon souffle. M'aventurant, alors, sur ce chemin étroit et tortueux. Je dis ça, parce que, c'était le cas, malgré tout. Parce que, bien que, je lui avouais la vérité, cela ne nous ferait pas moins mal, pour autant. Parce que, je savais, pertinemment, que cela ne changerait rien, à notre histoire. A ce qui s'était produit entre nous. Aux sentiments, que j'avais pour lui, mais aussi, pour mon fiancé. Néanmoins... Je lui devais, au moins, ça. Il méritait de le savoir. Parce que cela à toujours était ainsi, entre nous deux... « Certes, ce n'est, peut-être pas, la moitié d'une vie. Je sais que, je me suis réveillée trop tard, mais... Je... Je t'aime, depuis quelques années, maintenant. Un peu plus de cinq ans... Juste, après ce que m'avait révélé, mon... Mon père, pour être précise. Seulement, si je ne t'ai rien avoué, c'est parce que, tu as toujours été mon meilleur ami. Parce que... Aussi stupide que cela doit être, j'avais peur de te perdre. Peur que tu t'éloignes. Que tu sois trop effrayé, par mes sentiments... Parce que, tu savais, aussi, que durant longtemps, je... Je n'étais pas des plus douées. Des plus chanceuses, pour rendre, une personne que j'aime, heureuse. Comblée comme jamais. Et... J'ai toujours pensé, que, tu méritais mieux. C'est pourquoi, je me suis raisonné. Que, j'ai essayé de tout tenter, pour faire passer ton bonheur, avant tout. Que, j'ai vécu avec ceci, durant tout ce temps. Et, puis... Avery est arrivé, et... » Mes paroles, s'évanouirent, une fois de plus, cependant, que j'avalais ma salive, avec une certaine difficulté. Que, je laissais échapper, de mes lèvres légèrement rosées, un soupir contrit... Inutile de remuer le couteau dans la plaie. Mon bel apollon, devait, certainement, connaitre la suite de cette histoire. Mon père m'avait mis la puce à l'oreille, avant de trépasser. Mon futur époux, avait accouru vers lui, pour lui venir en aide. Tout comme Eric, l'avait fait, quand nous étions encore, que de jeunes enfants innocents. Il avait été là, pour moi. M'avait aidé, soutenu, alors, que je ne méritais cela. Alors, qu'il n'avait guère été dans l'obligation, de me ramasser à la petite cuillère. Et, plus ou moins, inconsciemment, je m'étais faite emporter vers le large. J'étais tombé sous son charme... Un peu comme une vague, qui m'avait prise, sans que je m'y attends, réellement... Et voilà, où nous en étions, au jour d'aujourd'hui. En ces heures si sombres... Désormais, mon petit prince connaissait la vérité. Mes sentiments. Le moindre de mes intentions... Déception cruelle, que voilà... Je m'étais battu. J'avais lutté contre tout ceci. J'avais mis un voile carmin, sous mes iris, dans l'espoir irréelle, de garder le jeune homme auprès de moi. Dans l'espoir de nous protéger. Je nous avais laissé, dans cette zone de confort, de stabilité, plutôt que d'éclater cette bulle, aux couleurs chatoyantes. Choisissant d'aimer et de demeurer, aux côtés de mon bel ange, qui m'avait, dès lors, arracher, à tous ces tourments. Voilà, en quoi consister nos destins... De vivre, au jour le jour, avec cet amer sentiment de regret, de chagrin. Luttant, contre amour, qui se veut interdit. Et, maintenant, qu'allait-il se passer ? Est-ce que le beau jeune homme allait me le reprocher ? Allait-il me libérer, m'ordonner d'aller chercher mes effets personnels, et de le laisser sombrer. Noyer son chagrin, tout autant, que je le ferais, de mon côté ? Etait-ce, seulement, une bonne idée, de lui avoir avoué cela ? Je l'ignorais totalement, irrévocablement... Tout ce que, je savais, désormais, c'est que cela allait, davantage, me peser sur la conscience. Je me doutais, sans nul doute, que j'allais regretter, le simple fait, de ne point avoir foncé - foncé dans les bras, du beau brun. De ne pas avoir, révéler, au grand jour, mes sentiments inavoués, pendant qu'il avait été temps, de le faire. Tout à coup, j'avais envie de me mettre en boule. De ne plus respirer et attendre que le temps passe, sans avoir à me soucier du reste. Me laissant aller, dans un sommeil, sans rêve, sans peine et profond. Le temps de quelques minutes, durant, je laissais mon esprit vagabondait. Je tentais, désespérément de faire le vide. De retrouver un semblant de raison, de courage, alors que le jeune homme continuer, dans sa trajectoire... « J'y ai réfléchi longtemps et, j'aimerais que tu m'arrêtes, lorsque tu le désireras. Je sais que ceci va, peut-être, être difficile à entendre pour toi, mais lorsque tu te sens perdu, arrête mes paroles. » Me rassura-t'il, d'une petite voix douce, rassurante. Bienveillante, cependant, qu'il se reculait, légèrement, pour me toiser, intensément. Comme pour guetter ma réaction. Cherchant, désespérément, un quelconque signe, de ma part. Je sentais, dont, la chaleur me monter aux joues. Une peur, s'engendra à l'Est, alors, que je passais mes bras, sur les siens, pour le retenir. Comme si j'avais peur, qu'il se volatilise. S'envole, tel un mouchoir au vent. Je savais que c'était une réaction stupide, venant de moi, mais le simple fait, qu'il me prenne dans ses bras, m'avait, quelque peu, apaisée. Rassurée. Je m'étais sentie, mieux. Vivante. Changée, le temps d'une seconde. Pourtant... Ne sachant pour quelle raison, apparente, j'appréhendais, on ne peut plus, la suite de ses paroles. « Merci, c'est... C'est vraiment adorable de ta part. Et, je n'y manquerai pas, c'est promis. Cependant, il en va de même, pour toi. Si... Si tu sens, que je vais trop loin. Que ça va trop vite pour toi. Ou, si tu as la moindre question, n'hésites pas à me le faire savoir. D'accord ? » Lui avouais-je, sans crier gare. Presque dans un murmure, à mesure, que je me risquais à lui prendre la main. Jouant fébrilement, avec ses doigts. Comme auparavant. Quand nous étions, encore, que les meilleurs amis du monde, qui ne savaient ce que l'avenir, les réserveraient... Pourtant, je restais concentrer, sur le beau brun. Le regardant, dans le plus grand silence. Attendant, patiemment, que ce dernier me révèle, ce qu'il avait sur le coeur. « Je... Je suis prêt à prendre ce que tu veux bien m'offrir. Une seconde un baiser et tout de suite après, une gifle au visage, je m'en moque. Je veux que tu te sentes à l'aise avec ça. Que ce soit presque rien ou encore, tout. Je... Je ne peux pas vivre sans toi, sans même penser une seule seconde à respirer un autre air que le tien. Ces derniers temps, c'est épouvantable, tout me fait penser à toi, à tes lèvres et à ton regard pénétrant... Je ... J'ai... arrête-moi, si je me trompe, mais, j'ai l'impression que c'est la même chose pour toi, non ? Dis-moi, si Avery ne serait pas là, j'aurais eu une chance de faire l'amour avec toi, l'autre soir ? » Me demanda-t'il, alors, toujours d'une petite voix calme, sereine. Bien, que j'y sentais, une certaine peur, dans le fond... Je le fixer, dont, avec de grands yeux, à la limite de se changer en secoupes. Me sentant absolument idiote, par les propos du bel apollon. Disons, que... Je n'avais l'habitude qu'on soit aussi direct, comme ça, à mon égard. Du moins, mon cher et tendre Eric, ne s'était jamais risqué à poser, de telles questions, qui prennent autant d'importance. D'ampleur. Je me sentais rougir, comme un pivoine. M'empourprer, alors que mon coeur battait beaucoup plus vite, que de coutume. Je ne savais par où commencer. Je n'avais, jamais, pris l'habitude, non plus, qu'il me dévoile de tels sentiments, aussi forts, aussi puissants, que cela ne puisse paraître... Je passais, dont, ma main, dans mes longs cheveux blonds, en signe d'embarrassement. Me mordant la lèvre inférieure, alors, que je tentais de me contrôler, désespérément. De ne pas me jeter dans ses bras. A se demander, s'il ne le faisait pas exprès... Il savait, que c'était dangereux, de faire ça. Que j'essayais de lutter, malgré tout, contre les sentiments que je lui portais. De ne point commettre un acte irréparable. Qui nous permettrait guère, de revenir en arrière... Oui, c'était peut-être de trop. Sans nul doute, aurait-il était plus sage, de me dire de partir. Hélas... Que pouvais-je faire de plus ? Visiblement, la balle était dans le camp de mon âme soeur. « Je... Je n'ai nullement l'intention de te faire du mal. Je te le promets. Je... Je ne veux pas de cela, tout au contraire... La seule chose, que j'ai envie de faire, depuis que j'ai passé cette porte, c'est... » Je respirais, alors, un grand coup, comme pour me donner du courage. Essayant de calmer les battements de mon coeur. De mon rythme cardiaque, qui se voulait un peu trop rapide, saccadé. « Je n'ai jamais cessé de penser à toi. En particulier, depuis ce soir-là, je... Je sais, que, c'est cruel. Que je devrais te laisser tranquille, après tout ce que je t'ai infligé, seulement, je... Il m'est impossible d'être loin de toi. La seule chose, que j'ai envie de faire, quand je te vois, c'est de me jeter dans tes bras. De t'embrasser, jusqu'à ce que je n'ai plus le moindre souffle de vie. Jusqu'à-ce que mon coeur cesse de battre. Et... Ca me rends folle. Je... Tout me manque, chez toi. Ton odeur, ton parfum, qui m'enivre, à chaque instant. Ton doux visage. Tes yeux, dans lesquels je me noie. Ton sourire, qui me fait fondre. Ton rire cristallin, ta bonne humeur, qui me redonne le sourire. Qui me rassure... Tes bisous magiques. La chaleur de tes bras... Le goût de tes lèvres... Je... Oui, si Avery n'était pas là, on l'aurait fait. Mais... Je... Il faut que tu saches, que, ce n'est pas, que physique, je... Je t'aime vraiment. Plus que tout, et... C'est bien ça, le problème, Eric. Tu... Es le seul qui arrive à me faire ça. Je... N'arrive pas à rester indifférente, tu... Tu me mets au supplice. J'ai envie d'être avec toi, et pourtant, je... » Je lâchais, dont, doucement, sa main, et poser les miennes, en coupes, sur mes joues, alors, que je reprenais mon souffle, doucement. Que je fermais les paupières, sur mes orbes ténébreuses. Essayant de rester calme. Moi-même. De ne pas me laisser consumer, emporter, dans ce flot de sentiments. De folle frénésie. Non, je devais résister... Il ne fallait surtout pas, que mon petit prince s'en mêle. Continuer dans cette voie-là, parce que, je sais que nous irions plus loin. Que j'allais céder. Et, je me sentais lasse, fatiguée, de devoir le repousser, alors, que je ne le voulais guère... Je sentais, dont, les frissons montaient. Parcourir mon échine, cependant que je suffoquais. Le chauffage était monté d'un coup, dans l'appartement, ou n'était-ce que moi, qui était prise de ses bouffées de chaleur ? Si seulement, il savait dans quel état, il me mettait. Et, la suite, n'allait en rien, m'arranger, dans cette situation... « Plus le temps passe, et plus je dois me retenir, pour ne pas t'embrasser, c'est épeurant. » Je rouvrais, dont, mes petites billes bleutées, à mesure que je lui adressais, enfin, après tout ce temps, un mignon petit rictus. Et, aussi étrange que cela puisse paraître, cela me faisait quelque chose. Me toucher. Il était là, avec son air tout mignon, tout fragile et pourtant, si fort, à la fois... A cet instant si propice, je n'avais envie, que de le prendre dans mes bras. De le protéger, contre vents et marrés. Envers et contre tout. Nous enfermer, dans une petite bulle, qui nous couperait, de cette joute, lasse du monde. Au moins, le beau brun savait ce qu'il voulait. Tout comme moi, je le désirais, tout autant. Pourtant, je restais aussi stoïque, aussi raide qu'un piquet. Comme si, j'étais effrayée de commettre une erreur. Comme si, j'avais peur, que celui-ci ne me tende un piège... « Ne me tente pas, petit prince. Parce que, j'ai tout envie de le faire, également. » Ajoutais-je, presque dans un murmure, alors, que je louchais entre ses iris, aux douces couleurs caramélisées, et ses douces lèvres, si pulpeuses, et sucrées. Oui, j'en rêvais... La tentation était grande. Trop grande à mon goût. Le problème, c'est que, si nous ne faisions point assez attention, nous allions, tout deux, nous brûler les ailes. Et, ça, je ne pouvais me le permettre. A mon plus grand désespoir... « Je t'aime, Primrose, et je ne vais jamais arrêter de t'aimer. Quoi que tu décides. » J'approchais, alors, mon visage, du sien. Sans toutefois, tenter quoi que ce soit. Rien, qui pourrait être déplacé, du moins. Rien qui pourrait le blesser. Ni lui, ni moi... Lui caressant la joue, au passage, avec délicatesse, cependant, que je le toiser. L'admirer, dans le plus grand silence, le temps de quelques instants... Primrose... Cela faisait bien longtemps, qu'on ne m'avait appelé, par mon premier nom. Pas même, le bel apollon... Primrose, qui, de base, est le synonyme de Primvère. Une plante, qui fleurie de février, jusqu'à mai, et dont le feuillage est semi-persistant. Un nom, qui signifie, en latin « fleur du printemps » Etrange, n'est-ce pas ? Quand j'étais toute petite, mon père s'amusait, à m'appeler, ainsi. Parce qu'il savait, que je détestais cela... J'avais l'impression d'être, constamment, comparée à cette fleur. D'être considéré, comme cette plante, plutôt qu'un simple être humain... Je me souvenais, que, chaque fois, qu'il l'avait fait, je m'étais mis à tapoter mon pied, sur le carrelage froid, en croisant les bras, telle une petite fille contrariée. Pourtant... Quand c'était mon âme soeur, qui m'appelait ainsi, cela ne me dérangeait guère. Je n'avais jamais broncher, avec lui. « Malgré tout ce qui s'est produit, tu... Tu m'aimes toujours ? » Lui demandais-je, d'une petite voix douce, bien, que tout aussi prudente, à la fois. J'avais envie de répondre à ses attentes. A ses prières. Lui avouer, combien je l'aimais. Tout autant. Plus que tout, en ce bas monde, mais... Allez savoir pourquoi, je ne me sentais, point, rassurée, malgré cela. Bien que ça me toucher, j'avais peur, que tout s'implose. Que tout parte en éclat... Comme s'il me manquait du temps... Parce que, le temps, il file tellement vite... Un jour on est en été, l'autre en hiver. Le temps, on dit, qu'il est précieux, qu'il guérit toutes les blessures. Qu'il répare tous les coeurs brisés. Le temps enterre les mauvais souvenirs... Du temps, on en voudrait tellement plus. Quand on ne veut pas quitter quelqu'un, que l'on n'aime. Le temps... On en demande toujours plus... Quand on passe un moment merveilleux, on voudrait qu'il ne s'arrête jamais. Le temps, profitez-en, car un jour, vous n'en aurez plus...

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